Municipales: à Marseille, une écologiste tête de liste de l’union de la gauche
L'élue écologiste Michèle Rubirola a été désignée comme tête de liste du Printemps Marseillais, une liste d'union de la gauche...

Municipales: à Marseille, une écologiste tête de liste de l’union de la gauche

L'élue écologiste Michèle Rubirola a été désignée comme tête de liste du Printemps Marseillais, une liste d'union de la gauche...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

L'élue écologiste Michèle Rubirola a été désignée comme tête de liste du Printemps Marseillais, une liste d'union de la gauche allant du PS aux Insoumis, pour briguer la succession du maire LR Jean-Claude Gaudin aux municipales en mars, a annoncé le mouvement mercredi.

Ce "choix du consensus" sera soumis à l'approbation des membres du mouvement jeudi et vendredi, lors d'un vote par internet et physique, dans les locaux du journal La Marseillaise.

Seuls pourront participer à ce scrutin les quelque 4.500 personnes ayant signé l'appel pour une liste d'union de la gauche lancé en juillet, appel qui portait initialement le nom de "Mouvement sans précédent" avant d'être officiellement rebaptisé Printemps Marseillais en octobre.

Au premier tour des municipales, le 15 mars, les listes du Printemps Marseillais pourraient affronter d'autres listes écologistes dans les huit secteurs de la ville, EELV ayant décidé début octobre de partir seul à l'assaut de la mairie de Marseille, avec Sébastien Barles, 46 ans, ancien attaché parlementaire européen, pour chef de file.

Dans un communiqué mardi soir, Michèle Rubirola, 63 ans, médecin dans un centre de santé public du quartier populaire de la Rose, dans le 14e arrondissement de Marseille, a appelé ses "ami-e-s d'Europe Ecologie les Verts à faire preuve de responsabilité", soulignant la "nécessité absolue de se rassembler" pour proposer une alternative aux Marseillais après un quart de siècle de présence de M. Gaudin à l'hôtel de ville de la deuxième ville de France.

Quelques heures plus tôt Sébastien Barles avait par avance rejeté cet appel à l'union, estimant qu'"une hirondelle verte ne fait pas le printemps": "La répétition des combinaisons du passé n'est plus possible", a estimé le chef de file officiel d'EELV pour les municipales.

Propulsée tête de liste du Printemps après le retrait officiel lundi de Benoît Payan, le président du groupe socialiste au conseil municipal de Marseille, longtemps considéré comme favori, Mme Rubirola a officiellement le soutien de l'ensemble des partis de gauche marseillais, et notamment de LFI, via Sophie Camard, la suppléante de Jean-Luc Mélenchon, député des Bouches-du-Rhône.

Dans un communiqué lundi soir, le patron des Insoumis avait cependant semblé moins enthousiaste face à la candidature annoncée de Mme Rubirola, affirmant sa crainte que le retrait de M. Payan soit "récupéré par une combinaison de circonstances".

Les autres principaux candidats à la mairie de Marseille sont le sénateur Stéphane Ravier pour le RN, la présidente du département et de la métropole Aix-Marseille Martine Vassal pour les Républicains, le sénateur Bruno Gilles en dissident LR, Yvon Berland, l'ancien président de l'université Aix-Marseille, pour LREM, et la sénatrice Samia Ghali, élue sous l'étiquette socialiste mais désormais en rupture de ban avec le parti.

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales: à Marseille, une écologiste tête de liste de l’union de la gauche
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le