Sécurité et propreté sont les "deux priorités" d'Agnès Buzyn pour Paris, dit-elle dans un entretien au JDD, en dévoilant aussi des mesures nouvelles comme un "service public du maintien à domicile" ou "une règle verte" pour plus de végétations dans les quartiers.
Agnès Buzyn, candidate LREM aux municipales depuis l'abandon de Benjamin Griveaux après la diffusion de vidéos intimes, affiche sa fibre sociale en souhaitant "s'attaquer au défi du vieillissement de la population".
"Je créerai un service public du maintien à domicile, qui centralisera les demandes et travaillera avec toutes les associations", dit l'ancienne ministre de la Santé.
Pour adapter la ville au changement climatique, "une autre de (s)es priorités", la candidate LREM veut établir "une règle verte" qui "aura pour objectif de préserver les espaces verts, planter plus d'arbres, créer des îlots de verdures et une rue-jardin par quartier".
"Tous les grands projets de la ville" seront aussi "soumis pour avis à un conseil scientifique et citoyen", dit-elle.
Déambulation d'Agnès Buzyn dans les rues du 5ème arrondissement de Paris, le 18 février 2020
AFP
Mais si elle juge qu'il faut "évidemment aller vers plus de transports en commun et plus de vélo", elle s'oppose à la promesse d'Anne Hidalgo de supprimer 60.000 places de stationnement, qu'elle voit comme de "l'écologie punitive", et au "100% vélo" qui "exclut une grande partie des Parisiens". Elle promet "un plan vélo sécurisé, plus de véhicules électriques" et "un partenariat avec la Région pour développer les transports en commun".
En matière de propreté, elle reprend les propositions de son prédécesseur: des "managers de rue" dans chaque quartier, l'augmentation du nombre d'agents de la ville sur le terrain, le ramassage des déchets confié au secteur privé, la responsabilité de la propreté donnée aux maires d'arrondissement. Elle veut aussi "doubler la part des déchets recyclés, qui n'est que de 20%".
En matière de sécurité, qui sera confiée à son premier adjoint, elle confirme vouloir une police municipale équipée d'armes létales. "Au moins un agent par patrouille portera une caméra-piéton", dit-elle.
Mme Buzyn confirme aussi l'abandon de deux idées-phares de Benjamin Griveaux: le déplacement de la gare de l'Est pour créer un "Central Park" parisien, car "l'urgence (n'est) pas de se lancer dans des grands travaux", et la proposition d'offrir 100.000 euros aux Parisiens pour l'achat d'un appartement, qui présentait "un risque inflationniste pour l'immobilier".
Enfin, elle s'engage "à n'augmenter ni la dette, ni les impôts: pour un euro dépensé, un euro sera économisé", dit-elle, évaluant à "300 millions d'euros par an" les économies possibles.
Invité de notre matinale, le général Gomart a estimé que s’il était à la place d’Emmanuel Macron, il démissionnerait pour « redonner un souffle à la France. » L’eurodéputé LR est aussi revenu sur le réarmement européen qui va nécessairement prendre du temps, a expliqué l’ancien directeur du renseignement militaire.
C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».