Rachida Dati, candidate LR aux élections municipales à Paris, passe pour la première fois devant la socialiste Anne Hidalgo au premier tour de ce scrutin avec 25% d'intentions de vote (+5 points), contre 23% (stable) pour la maire sortante, selon un sondage Odoxa publié mercredi.
Quant à l'ex-ministre, Agnès Buzyn, qui vient de remplacer dans cette campagne le chef de file LREM Benjamin Grivaux, contraint de renoncer après la diffusion de vidéos intimes, elle recueille 17% d'intentions de vote. Son prédécesseur était crédité en janvier de 16% des suffrages, précise le sondage de l'institut Odoxa réalisée pour CGI et Le Figaro.
Agnes Buzyn candidate (LREM), à la mairie de Paris, en campagne le 18 février 2020 sur un marché parisien
AFP/Archives
Cette étude a été réalisée en ligne entre le 17 et le 19 février -- le lendemain de l'entrée en campagne de Mme Buzyn -- auprès d'un échantillon de 809 personnes représentatif de la population de Paris âgée de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales dans la capitale. La marge d'erreur est comprise entre 1,5 et 3,5 points.
La liste d'EELV conduite par David Belliard baisse très légèrement d'un demi-point à 14%.
Celle du dissident ex LREM Cédric Villani, qui a échangé récemment avec Mme Buzyn, perd 3 points à 7%.
M. Villani se retrouve au même niveau que la liste LFI tirée par Danielle Simmonet (7%).
La liste soutenue par le RN de Serge Federbusch est créditée de 4% des suffrages.
Au deuxième tour, la liste d'Anne Hidalgo fondue avec celle de David Belliard est toutefois donnée gagnante, avec 38% des intentions de vote (-1 point), contre 32% pour celle de Rachida Dati.
Celle d'Agnès Buzyn obtiendrait au second tour 20% des voix (+ 1 point) et celle de Cédric Villani 10% (-5 points).
Alors que Sébastien Lecornu s’apprête à clôturer le congrès des maires en réaffirmant sa volonté d’ouvrir un nouvel « acte de décentralisation », Gérard Larcher appelle le Premier ministre à présenter « un texte simple à un horizon prévisible ».
Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.
Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.
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