Municipales à Paris: Griveaux appelle au « collectif d’abord »

Municipales à Paris: Griveaux appelle au « collectif d’abord »

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a minimisé vendredi les rivalités au sein de La République en Marche (LREM)...
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Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a minimisé vendredi les rivalités au sein de La République en Marche (LREM) pour la candidature à la mairie de Paris, appelant au "collectif d'abord".

A un an de l'élection, LREM compte plusieurs postulants à l'Hôtel de Ville parisien, de Benjamin Griveaux à Cédric Villani en passant par Mounir Mahjoubi, Hugues Renson, Anne Lebreton ou encore Julien Bargeton.

"Ce n’est pas un concours de popularité pour être maire de Paris. Être maire de Paris c’est d’abord dire aux Parisiens ce qu’on veut faire pour eux", a-t-il affirmé sur RMC.

"C’est un collectif d’abord, donc il n’y a pas de démarche individuelle dans l’affaire. Et c’est surtout pour faire quoi ? (...) Une fois qu’on aura dit des choses sur ces sujets-là, on se posera la question de qui va porter les couleurs", a poursuivi le membre du gouvernement, qui s'est engagé à quitter l'exécutif en cas de candidature à la mairie de Paris.

Coups de pression autour du calendrier, dîners secrets et sondages controversés: une agitation fébrile règle autour des candidats à l'investiture LREM pour la mairie de Paris.

S'il a minimisé les tensions évoquées par la presse autour de l'investiture LREM, M. Griveaux a par ailleurs critiqué son collègue au gouvernement Mounir Mahjoubi, lui aussi postulant à la course à l'Hôtel de Ville.

Interrogé sur le fait de savoir si son collègue secrétaire d'Etat avait tort de parler avec les "gilets jaunes" Eric Drouet et Maxime Nicolle, connus pour leurs positions radicales, le porte-parole du gouvernement a répondu "oui".

"Maxime Nicolle, Éric Drouet qui appellent à un soulèvement armé (...) moi je suis désolé, les gens qui veulent renverser le gouvernement, de manière non-démocratique, par les armes, qui sont complotistes (...) moi je ne parle pas avec ces gens-là, je n’ai aucun état d’âme", a-t-il plaidé.

Cela n'empêche pas le gouvernement de parler "avec tous les autres", a affirmé M. Griveaux.

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