Municipales à Paris : Griveaux se retire et dénonce des « attaques ignobles »
Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de...

Municipales à Paris : Griveaux se retire et dénonce des « attaques ignobles »

Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel, a-t-il annoncé vendredi à l'AFP.

Suite à des "attaques ignobles" (...) j'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C'est d'abord ma famille, vous l'aurez compris", a-t-il dit dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l'AFP, en présence de BFM Paris.

Un site avait diffusé mercredi soir une vidéo intime et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu'ils émanaient de l'ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux.

"En annonçant ma candidature à la mairie de Paris, je connaissais la dureté du combat politique", a commencé M. Griveaux dans une brève déclaration solennelle, enregistrée au milieu de membres très émus de son équipe de campagne.

"Depuis plus d'un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort", a-t-il poursuivi: "Ce torrent de boue m'a affecté et surtout a fait mal à ceux que j'aime. Comme si cela n'était pas suffisant, hier, un nouveau stade a été franchi. Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir cette violence. En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin."

En marge de sa déclaration, M. Griveaux a indiqué à l'AFP s'être entretenu tard jeudi soir avec le président Emmanuel Macron, qui l'a selon lui assuré de son soutien "quelle que soit sa décision", en l'invitant à protéger les siens.

Dans la même thématique

Municipales à Paris : Griveaux se retire et dénonce des « attaques ignobles »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Municipales à Paris : Griveaux se retire et dénonce des « attaques ignobles »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le