Benjamin Griveaux, le candidat investi par LREM à la mairie de Paris, veut s'employer à convaincre François Bayrou, qui a appelé dimanche à un "plan B" pour la majorité, qu'il est l'homme de la situation.
"C'est à moi de le convaincre que le projet que je porte est un projet solide, est un projet ancré et un projet au service des Parisiens", a réagi lundi sur LCI l'ancien porte-parole du gouvernement.
"Je m'y emploierai", a-t-il insisté, tout en précisant que les deux hommes ne se sont "pas encore téléphonés".
La majorité présidentielle pâtit de la rivalité entre Benjamin Griveaux et le dissident Cédric Villani, et doit viser "un plan B" pour avoir une chance de conquérir la capitale, a affirmé dimanche le président du MoDem, allié d'Emmanuel Macron, en donnant son aval aux noms de la ministre de la Santé Agnès Buzyn ou de l'ancien ministre Jean-Louis Borloo.
"Je ne me laisserai pas détourner par des querelles d'appareil du chemin que j'ai fixé", a averti M. Griveaux, qui ne veut pas "croire une seconde qu'un homme avec l'expérience politique de François Bayrou se laisse aller sur des questions de personnes".
François Bayrou, le 30 septembre 2019 à Paris
AFP/Archives
"Il sait mieux que personne qu'une élection municipale, ça se construit sur le terrain, c'est une élection racinaire", a-t-il ajouté, en assurant que "les militants du MoDem (...) sont aujourd'hui à mes rencontres, à mes réunions publiques parce qu'on échange".
Avec Cédric Villani, qui a exclu dimanche de s'allier à Anne Hidalgo, "nous partageons des projets pour les Parisiens et nous avons cet objectif commun qui est d'avoir une équipe changée à la tête de Paris au lendemain des élections municipales", s'est réjoui M. Griveaux.
Il note toutefois des "sujets qui nous différencient", comme le moratoire sur les travaux à Paris pendant six mois proposé par le député de Paris ou la proposition de M. Villani de construire des ponts au-dessus du périphérique, alors que pour M. Griveaux, "on a déjà suffisamment bétonné les pourtours parisiens".
Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.
À l’occasion de l’anniversaire de la loi de 1905, la Fondation Jean Jaurès publie une note qui revient sur l’évolution de la laïcité dans le débat public. Elle y observe la multiplication des interprétations et des usages politiques du principe, et invite à renouer avec une compréhension partagée de ce cadre républicain essentiel.
Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».
A une centaine de jours des élections municipales, l’Assemblée nationale a finalement adopté en seconde lecture la proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local, au terme d’un chemin semé d’embuches.