La liste conduite par la maire socialiste sortante Anne Hidalgo et celle de la candidate LR Rachida Dati sont au coude-à-coude avec 23% d'intentions de vote au 1er tour des municipales à Paris, selon un sondage Harris Interactive Epoka diffusé mercredi.
En troisième position, la liste d'Agnès Buzyn est créditée de 17% dans cette enquête réalisée aussitôt après la désignation de l'ex-ministre de la Santé comme candidate LREM après le retrait de Benjamin Griveaux.
La liste du candidat EELV David Belliard recueille 13% d'intentions de vote et celle de Cédric Villani, exclu de LREM, 10%, le score nécessaire pour se maintenir au second tour, selon ce sondage pour LCI.
Rachida Dati (c), candidate LR aux municipales à Paris, Christian Jacob, patron des Républicains et Agnès Evren, candidate LR pour le 15e arrondissement lors d'un meeting, le 13 février 2020 à Paris
AFP/Archives
Une autre enquête de l'institut Odoxa-CGI diffusée mercredi donne Rachida Dati en forte hausse (+ 5 points) par rapport à une précédente enquête du 26 janvier, avec 25% d'intentions de vote, devant Anne Hidalgo, stable à 23%, et Agnès Buzyn à 17%.
Loin derrière dans l'enquête Harris Interactive, la liste de la candidate LFI Danielle Simonnet est créditée de 6% et celle de Serge Federbusch, soutenue par le RN, de 5%.
Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 février auprès de 1.092 personnes inscrites sur les listes électorales à Paris, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
François Bayrou a réuni, ce vendredi, à Montpellier un comité interministériel des villes (CIV), très attendu par les élus locaux, à l’occasion duquel il a annoncé plus de 40 mesures axées sur la jeunesse et encourageant la mixité sociale dans les quartiers.
Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.