Municipales : A Paris, « il n’y a pas eu d’effet Buzyn » selon Stéphane Zumsteeg
Éclairage d’Ipsos-Sopra Steria sur la bataille électorale qui fait rage à Paris, à quelques jours du premier tour des municipales. À l’heure actuelle, deux camps se distinguent nettement en tête des sondages.

Municipales : A Paris, « il n’y a pas eu d’effet Buzyn » selon Stéphane Zumsteeg

Éclairage d’Ipsos-Sopra Steria sur la bataille électorale qui fait rage à Paris, à quelques jours du premier tour des municipales. À l’heure actuelle, deux camps se distinguent nettement en tête des sondages.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les résultats des intentions de vote des Parisiens sont clairs, selon le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria. À une semaine de l’échéance, les listes de la maire sortante Anne Hidalgo et de sa rivale LR Rachida Dati sont données favorites au premier tour. Avec 25%, Anne Hidalgo garde son avantage, mais son opposante républicaine a connu un regain de popularité : +4 points pour l’ancienne Garde des Sceaux, qui atteint les 24% d’intentions de vote. « À Paris, Dati a capté le vote d'opposante à Hidalgo » explique Stéphane Zumsteeg.

« Il y a deux candidates qui font la course en tête dans un mouchoir de poche, mais qui - et c'est très évocateur des clivages qui peuvent traverser l'opinion parisienne – finalement n'obtiennent que des scores relativement limités » analyse-t-il.

Le duo de tête devance nettement la liste LREM d'Agnès Buzyn, stable à 19 % depuis une précédente enquête publiée il y a deux semaines. « C’est surtout la preuve qu'il n'y a pas eu ‘d'effet Buzyn’ » déclare Stéphane Zumsteeg. « En tout cas, pas aussi important que ce que les stratèges de LREM auraient pu espérer. » Le sondeur met notamment en lumière l’espoir que représentait pour eux la candidature d’Agnès Buzyn, après la « personnalité clivante de Benjamin Griveaux ».

Quant à un éventuel rapprochement entre Rachida Dati et Agnès Buzyn au second tour, Stéphane Zumsteeg prévoit un « risque » pour LREM, qui conservait jusque-là une partie de son électorat ancré à gauche, ou centre gauche. « Les conséquences électorales de toute cette partie de ces électeurs encore de gauche seraient catastrophiques pour la République en Marche. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le

Municipales : A Paris, « il n’y a pas eu d’effet Buzyn » selon Stéphane Zumsteeg
3min

Politique

Exposition aux écrans : il y a une « overdose technologique » pour ce professeur de collège

Chaque jour, il constate la difficulté de faire cours à une génération « trop connectée ». Manque de concentration, difficultés d’apprentissage, comment enseigner à des enfants connectés en permanence ? Pour y remédier, Antony Mareuil a mis en place un cours de sensibilisation à la surexposition aux écrans. Une solution qu’il nous expose dans l’émission Dialogue Citoyen présenté par Quentin Calmet.

Le