"J'y crois", a affirmé mardi Cédric Villani, candidat à l'investiture LREM pour les élections municipales à Paris, son principal rival Benjamin Griveaux s'en remettant à la commission d'investiture qui doit les auditionner dans l'après-midi avec Hugues Renson.
"J'ai l'ambition, et c'est le projet, d'être le premier maire véritablement écologiste de Paris", a précisé le mathématicien sur BFM Paris.
Détaillant la liste des priorités, le député de l'Essonne a estimé qu'il y avait un "travail à faire sur la sécurité avec la police municipale et un travail à faire en proximité".
"J'ai repris de Mounir Mahjoubi cette idée selon laquelle il faut penser Paris sur plein de sujets à petite échelle, à échelle du quartier, genre 10.000 habitants, une dizaine de rues. Ce Paris des 240 quartiers, que proposait Mounir Mahjoubi, nous l'avons repris dans le projet", a-t-il précisé.
Le député Mounir Mahjoubi et l'élue du IVe arrondissement Anne Lebreton ont rallié la candidature de Cédric Villani, quand l'écologiste Antonio Duarte a déclaré dimanche faire alliance avec M. Griveaux.
A quelques heures du grand oral, l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a lui affirmé s'en remettre à la commission. "Cédric et moi sommes au même score depuis des semaines, peut-être que la commission d'investiture est le meilleur moyen pour départager des projets et des personnalités qui ont démontré ces derniers mois qu'elles avaient une identité politique", a-t-il dit.
Benjamin Griveaux arrive au siège de LREM à Paris, le 9 juillet 2019
AFP
Selon lui, il faut "remettre de l'ordre dans l'espace public et il ne s'agit pas que de la police municipale", dans une interview au Point publiée lundi soir.
"On me dit arrogant, cassant mais jamais insincère", a-t-il estimé ajoutant: "S'il y en a un qui n'a pas été épargné depuis 18 mois quand il était porte-parole du gouvernement et qui n'a pas été épargné depuis six mois par ses compétiteurs, c'est bien moi."
La course à l'investiture LREM à Paris s'est déroulée dans un contexte de concurrence aiguisée ces dernières semaines, certains candidats appelant à l'organisation d'une consultation citoyenne, ou demandant de temporiser sur le choix.
Le député et candidat à l'investiture LREM aux municipales à Paris Hugues Renson s'était dit "inquiet" dimanche du "danger" de la "course aux ralliements" de ses concurrents Benjamin Griveaux et Cédric Villani, donnant l'image de "deux trains lancés l'un contre l'autre".
Excluant un ralliement de dernière minute, le candidat de centre-droit à la mairie de Paris Pierre-Yves Bournazel a dit mardi ne soutenir "aucun" candidat à l'investiture LREM.
"Je ne suis pas dans une démarche partisane mais dans une démarche de rassemblement large", a poursuivi l'élu de Paris sur RTL, précisant que "les marcheurs peuvent y participer largement parce que je suis assez proche de leur philosophie mais je ne crois pas qu'on gagne Paris avec une logique partisane mais plutôt avec un projet".
Les candidats à l'investiture LREM seront entendus successivement durant une heure et demie: M. Renson ouvrira le bal au siège du parti dans le IIe arrondissement de Paris à 14h00, suivi par M. Griveaux à 15h30 et M. Villani à 17h00, selon un tirage au sort.
Le verdict pourrait être connu dès mercredi soir, à l'issue d'un bureau exécutif du parti qui permettra d'entériner une nouvelle vague d'investitures pour les prochaines élections municipales de mars 2020.
Après une nuit de bombardements sur Kiev, Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump ce dimanche 28 décembre en Floride pour finaliser un plan de paix. Un rapprochement qui pourrait infléchir la position de la Russie et accélérer la conclusion d’un cessez-le-feu.
Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…
Après un faible regain en novembre, le président de la République atteint à nouveau son plus faible niveau de confiance depuis 2017. Si la défiance touche l’ensemble de l’exécutif, Emmanuel Macron cristallise le désaveu tandis que sur la scène nationale, seul le RN est en progression.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.