Les sept principaux candidats à la mairie de Paris débattent pour la deuxième fois mardi soir, cinq jours avant le premier tour des municipales, et appellent d'emblée les électeurs à se mobiliser en dépit du coronavirus.
Les candidats ont à tour de rôle étaient interrogés sur l'épidémie du coronavirus et ses conséquences sur la campagne, l'occasion pour Anne Hidalgo d'appeler les Parisiennes et Parisiens à se rendre dimanche dans les urnes.
Candidate du parti de la majorité présidentielle, Agnès Buzyn (LREM) a espéré une participation "importante", plaidant que toutes les précautions sont prises dans les bureaux de vote pour éviter toute prise de risque.
Attaquée sur Twitter par le candidat écologiste David Belliard (EELV) pour avoir maintenu son meeting lundi soir, Rachida Dati (LR) a fustigé de "petites attaques très personnelles" estimant qu'elle "respecte les précautions et recommandations".
"On a aujourd'hui un danger sanitaire", a répliqué M. Belliard, qui a, comme Anne Hidalgo de son côté, annulé son meeting jeudi soir.
Selon un nouveau sondage Ipsos-Sopra Steria diffusé mardi, Mme Hidalgo (26%, +1) creuse l'écart sur Mme Dati (23%, -1), alors que Mme Buzyn est stable à 19%. Les autres participants au débat, David Belliard (EELV, 11%), Cédric Villani (ex-LREM, 7%), Danielle Simonnet (LFI, 4,5%) et Serge Federbusch (soutenu par le RN, 4%), suivent loin derrière.
Le dernier débat organisé par France 3 Paris Ile-de-France, Franceinfo et France Bleu Paris, est l'occasion pour les trois favorites du scrutin de chercher à faire la différence.
Mardi soir, la maire PS sortante aura deux objectifs, selon son directeur de campagne, Emmanuel Grégoire, à savoir "sortir du bilan et passer au projet".
L'entourage d'Agnès Buzyn souhaite que la soirée permette de découvrir "une femme pugnace qui connaît bien les sujets", selon son directeur de campagne, Paul Midy.
Présentation des principaux candidats aux municipales de mars 2020 à Paris
AFP
Elle "s'attend à une bassesse importante" lors du débat, ajoute-t-il, alors que Mme Hidalgo raillait dimanche dans le JDD une candidate qui "vient s'éclater cheveux au vent", estimant que "l'élection parisienne n'est pas la Star Ac".
Lundi matin sur LCI, Rachida Dati a à son tour moqué l'ex-ministre de la Santé, estimant que "Paris n'a pas besoin d'une nounou" alors que Mme Buzyn ne cesse de répéter son souhait d'"apaiser" la capitale.
Dénonçant l'absence de pluralité, le huitième candidat dans ce scrutin parisien, Marcel Campion, avait saisi le tribunal administratif après la décision de France Télévisions de ne pas l'inviter au débat. Mais la justice a débouté le "roi des forains".
Interrogé dans une vidéo diffusée pendant le débat, le "roi des forains" a promis, s'il est élu, d'ouvrir "les berges de seine, tunnels", de dératiser et "tout de suite on s'occupera de la sécurité", a-t-il assuré. Estimant que "plus de la moitié des travaux ne servent à rien", "on débouchonne comme le champagne" en y mettant fin.
Coup dur pour le groupe LR du Sénat. Sa proposition de loi constitutionnelle a été rabotée en commission des lois. Ses alliés centristes ont rejeté les deux articles phares de ce texte, à savoir la possibilité de déroger au droit européen en matière d’immigration et l’élargissement du champ du référendum à cette question.
Un rapport remis lundi au gouvernement balaye l’hypothèse d’une suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME), tout en préconisant une réforme du dispositif. Cette étude prend toutefois ses distances avec le chemin tracé par la majorité sénatoriale, qui a fait disparaître l’AME lors de l’examen du projet de loi immigration en novembre, pour lui substituer une aide d’urgence.
L’attentat de Paris commis par un homme souffrant de troubles psychiatriques et qui était soumis à une injonction de soins jusqu’en en avril, relance le débat sur l’irresponsabilité pénale. La sénatrice centriste, Nathalie Goulet a redéposé un texte datant de 2021 qui prévoit pour les personnes ayant été déclarées irresponsables pénalement, une durée de sûreté d’hospitalisation.
Considéré comme « un appel d’air » migratoire par la droite sénatoriale, l’aide médicale d’État avait été supprimée dans le cadre du projet de loi immigration avant d’être réintégrée en commission par les députés. Un rapport sur ce dispositif commandé par l’exécutif vient tempérer cette affirmation et juge ce dispositif à destination des étrangers en situation irrégulière « globalement maîtrisé ».
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Crise du logement : une table ronde organisée au Sénat
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