Le candidat soutenu par le Rassemblement national pour les élections municipales à Paris, Serge Federbusch, a officialisé mercredi le ralliement du Parti chrétien-démocrate (PCD), qui conduira une liste dans le 17e arrondissement de la capitale.
"On est porteurs d'une offre nouvelle d'union des droites, de droite hors les murs (qui) est l'alternative réelle, et la seule, à la poursuite du déclin de notre pays et de nos villes", a fait valoir M. Federbusch lors d'une conférence de presse aux côtés du président du PCD Jean-Frédéric Poisson, ancien candidat à la primaire de la droite et du centre en 2016.
Le président du Parti Chrétien-démocrate (PCD) Jean-Frédéric Poisson prononçant un discours lors de la "Convention de la droite" à Paris le 28 septembre 2019
AFP
M. Poisson a expliqué qu'il appliquait à Paris sa stratégie d'alliances aux municipales avec la droite ou l'extrême droite sur des "projets d'intérêt local", excluant de "coopérer au renforcement de LREM" ou "avec la gauche".
Il a affirmé avoir rencontré à l'automne la candidate de LR à Paris Rachida Dati, une entrevue qui "n'a pas eu de suite" et l'a conduit à rallier le projet "Aimer Paris" de M. Federbusch, pour lequel Claudine Labroquère (PCD) conduira une liste dans le 17e arrondissement, après avoir tenté en vain un rapprochement avec Geoffroy Boulard, tête de liste LR dans le même arrondissement.
Serge Federbusch, qui se présente dans le 19e arrondissement et souhaite réunir 10% des voix (il est crédité actuellement d'environ 5% des suffrages), n'a pas exclu de "s'entendre" avec Mme Dati au deuxième tour mais "pas dans des arrangements misérables".
Le candidat a fustigé une maire sortante "en grande difficulté" qui "ne tient que par le clientélisme et la communication", dont le bilan est "un échec total". Il a aussi critiqué "l'interdiction de circuler" des écologistes qui est "presque une atteinte aux droits de l'Homme", le projet de LREM en "train de piquer du nez", et les LR "qui hésitent".
M. Federbusch propose de créer des "rondes citoyennes" pour sécuriser les quartiers, de supprimer les subventions aux associations d'aide aux migrants "pompes aspirantes" à l'immigration, et de "rouvrir les voies sur berge" aux automobilistes.
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Le premier ministre joue peut-être son avenir cette semaine. Après avoir de nouveau déjeuné avec les cadres du socle commun, il sera confronté jeudi à une nouvelle mobilisation puis recevra des socialistes très déçus après son interview. « Au moment où je vous parle, on est plutôt sur la dynamique de la censure », prévient Patrick Kanner, patron des sénateurs socialistes. Mais le PS ne ferme pas encore la porte.
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