Municipales à Paris : « Nous avons un certain nombre de désaccords » avec Anne Hidalgo estime David Belliard  
​Les élections municipales approchent à grand pas, et à Paris, la situation se tend entre les candidats sur d’éventuels rapprochements au 2nd tour. Première dans les sondages, Anne Hidalgo continue pourtant de diviser.

Municipales à Paris : « Nous avons un certain nombre de désaccords » avec Anne Hidalgo estime David Belliard  

​Les élections municipales approchent à grand pas, et à Paris, la situation se tend entre les candidats sur d’éventuels rapprochements au 2nd tour. Première dans les sondages, Anne Hidalgo continue pourtant de diviser.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Vers un duel Hidalgo-Dati à Paris ? Selon le dernier sondage Odoxa, les deux femmes font la course en tête des intentions de vote dans la capitale, devant Benjamin Griveaux avec 16% des voix et David Belliard, le candidat EELV, qui atteint 14,5 %. « Je trouve ça encourageant comme sondage » réagit ce dernier, invité de la matinale Bonjour Chez Vous sur Public Sénat.

« Il y a une dynamique extrêmement forte. Un désir d'écologie, d'une écologie sincère, cohérente, constante » analyse-t-il, défendant les axes de son programme, qui prévoit notamment l’idée « d’une ville nature » ou encore la piétonnisation de 300 écoles. « Je me réjouis que les candidats qui se présentent à Paris se disent tous et toutes écolo. C'est un peu le bal des convertis mais c'est tant mieux face à une telle urgence climatique. »

Un programme écologiste qui présente des similitudes avec celui de la maire sortante Anne Hidalgo. Interrogé sur un éventuel rapprochement entre les deux listes au second tour, David Belliard reste pourtant relativement critique sur son bilan. « Nous avons un certain nombre de désaccords, sur la police municipale, sur la question de la pub, plus globalement sur la question de changer de modèle » estime-t-il.

« On ne peut pas d'un côté dire qu'on lutte contre les dérèglements climatiques, et de l'autre continuer à faire sponsoriser par Nutella et Ferrero les illuminations de Noël sur les Champs-Élysées, ce n'est pas possible. Il faut sortir de cette écologie qui ne fait pas de choix. »

Quant à un rapprochement avec Cédric Villani, le candidat dissident de la République en Marche, David Belliard attend une « rupture très forte avec le gouvernement ». Pourtant « viré » du parti présidentiel après le maintien de sa candidature face à Benjamin Griveaux, ses positions ne sont pas suffisamment « tranchées » pour le candidat EELV. « Bien sûr il y a un pas, et je m'en félicite, qu'il ait choisi plutôt la coalition climat au détriment d'un ordre du président de la République » reconnaît-il.

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales à Paris : « Nous avons un certain nombre de désaccords » avec Anne Hidalgo estime David Belliard  
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le