Municipales à Paris: Sans accord entre LR et LREM, “Hidalgo sera réélue”, selon Goasguen

Municipales à Paris: Sans accord entre LR et LREM, “Hidalgo sera réélue”, selon Goasguen

"S'il n'y a pas un accord en face de la politique" d'Anne Hidalgo entre notamment LR et LREM à Paris, la maire socialiste sera...
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"S'il n'y a pas un accord en face de la politique" d'Anne Hidalgo entre notamment LR et LREM à Paris, la maire socialiste sera réélue, a estimé samedi le député parisien LR Claude Goasguen, soulignant préférer Cédric Villani à Benjamin Griveaux.

L'ancien maire du XVIème arrondissement a réitéré son opposition à la candidature LR de Rachida Dati, image selon lui de "l'ancien régime". "Je ne voterai pas Madame Dati", a-t-il tranché sur LCI. Selon lui, si l'ancienne garde des Sceaux "continue à vouloir être candidate et qu'elle est investie, alors Madame Hidalgo sera réélue".

De même, "on ne gagnera pas Paris si il n'y a pas un accord en face de la politique de Madame Hidalgo, quel que soit le candidat" de la République en Marche, a-t-il déclaré, alors que la guerre fait rage entre l'ex-porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux, considéré comme favori, et le député mathématicien Cédric Villani.

Le problème n'est pas le nom du candidat mais "c'est de savoir si on veut changer de politique à Paris, oui ou non. Moi je pense que Villani serait sans doute plus ouvert que Griveaux", a estimé le député, le jugeant "sympathique". Il a estimé qu'il serait "bien pour les Parisiens d'avoir quelqu'un qui a eu la médaille Fields", équivalent du Nobel pour les mathématiques.

Pour lui, Emmanuel Macron va suivre de "très près" les municipales à Paris comme à Lyon où veut se présenter l'ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Ce qui pourrait aboutir à "différer" la désignation des candidats prévue en principe mercredi.

Début juin, Benjamin Griveaux avait rejeté la proposition d'alliance du député LR Claude Goasguen.

Le président par intérim de LR Jean Leonetti a pour sa part de nouveau exclu samedi toute alliance au niveau national avec LREM, insistant sur la spécificité de ce scrutin à deux tours par rapport notamment aux européennes qui n'en ont qu'un.

"En tout cas ce qu'il n'y aura pas, c'est une alliance et un pacte au niveau national entre LR et En marche", a-t-il affirmé sur Franceinfo, précisant que "si on doit s'allier, on peut s'allier entre les deux tours" au niveau local.

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