Municipales: Bayrou souligne des « différences d’appréciation » avec LREM
Le chef du Modem François Bayrou a souligné dimanche "une différence d'appréciation avec la République en marche", parti...

Municipales: Bayrou souligne des « différences d’appréciation » avec LREM

Le chef du Modem François Bayrou a souligné dimanche "une différence d'appréciation avec la République en marche", parti...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le chef du Modem François Bayrou a souligné dimanche "une différence d'appréciation avec la République en marche", parti présidentiel dont il est allié, concernant les élections municipales de mars, notamment à Bordeaux, et a estimé qu'Edouard Philippe ferait un bon candidat à Paris.

"Le Modem, en tout cas son président, exprime une différence d'appréciation avec la République en marche. Moi, je ne suis pas pour politiser ces élections municipales", a-t-il déclaré sur LCI.

Selon lui, Bordeaux, ou LREM a décidé d'investir son candidat, le délégué interministériel chargé de la réforme de l'Etat, Thomas Cazenave, face au juppéiste défendu par le Modem, Nicolas Florian, en est une "illustration".

"Je suis moi pour qu'on puisse dépasser la question des investitures par étiquette ou des investitures partisanes parce que le risque de transformer les élections municipales en référendum pour ou contre le président de la République est un risque que je n'ai pas envie de courir et que je ne crois pas cohérent avec la réalité des élections municipales", a-t-il mis en garde.

"Je ne crois pas que les élections municipales doivent être politisées. elles doivent être enracinées", a-t-il expliqué, estimant qu'un maire "n'est pas choisi pour son étiquette" mais parce que "ses concitoyens ont confiance en lui".

Il a souligné son soutien à l'équipe mise en place par l'ancien Premier ministre de droite Alain Juppé, soulignant que "la majorité a dit combien elle se reconnaissait dans l'action d'Alain Juppé".

"Moi, en tout cas, je reste fidèle au travail qui a été fait. Nous restons fidèles à l'équipe qui a été formée et je trouve que plus on pourrait se rapprocher d'un accord et mieux ce serait", a-t-il insisté.

Concernant la bataille de Paris, s'il s'est refusé à exprimé son choix entre l'ex-porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et le député mathématicien Cédric Villani, François Bayrou a souligné les qualités du second.

Interrogé sur une éventuelle candidature d'Edouard Philippe à Paris, que l'ancien maire du Havre Antoine Rufenach a appelé de ses voeux, le chef du Modem a estimé qu'il "serait un très bon candidat".

"Mais son choix lui appartient. C'est lui qui dira, j'imagine, un jour prochain ou en tout cas, d'ici à quelques semaines si cette option l'intéresse ou pas. Je pense qu'il a les épaules, la personnalité pour cela", a-t-il ajouté, précisant toutefois que "pour l'instant, ce n'est pas le schéma dans lequel on se trouve".

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales: Bayrou souligne des « différences d’appréciation » avec LREM
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Municipales: Bayrou souligne des « différences d’appréciation » avec LREM
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Municipales: Bayrou souligne des « différences d’appréciation » avec LREM
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le