Benjamin Griveaux propose aux Parisiens un "pacte démocratique" qui s'incarnerait dans sa campagne pour les municipales, et ensuite dans sa pratique de maire s'il était élu, affirme au Journal du Dimanche le candidat à l'investiture LREM.
"Dès septembre et jusqu’en décembre, je vais consulter les Parisiens" en vue de construire "un programme basé sur la participation citoyenne", annonce l'ancien porte-parole du gouvernement, qui promet pour la rentrée "une plateforme numérique collaborative et des consultations sur le terrain".
"À l’issue de ce processus, j’intégrerai à mon projet les positions qui font consensus", explique M. Griveaux, l'un des six candidats parmi lesquels La République en marche doit choisir le 10 juillet celui ou celle qui tentera, en mars 2020, de ravir l'Hôtel de ville à la maire PS sortante Anne Hidalgo.
Le candidat à la candidature prévoit notamment de consulter les électeurs de la capitale "sur les horaires des marchés parisiens, le soir jusqu’à 21 heures dans certains quartiers, sur l’interdiction des bus touristiques diesel à l’horizon trois ans, sur la possibilité d’ouvrir les commerces le dimanche partout dans Paris, ou encore sur une police municipale armée".
S'il devient maire de Paris, il compte notamment "augmenter de manière très significative les pouvoirs et les moyens financiers des maires d'arrondissement, tandis que lui-même aurait "un nombre d’adjoints beaucoup plus resserré" - ils sont 27 dans l'équipe actuelle.
Benjamin Griveaux préconise par ailleurs la mise en place d'un conseil écologique comprenant des citoyens tirés au sort, "dont la moitié aura entre 15 et 25 ans", et qui sera chargé de voter "une mesure écologique concrète" tous les deux mois.
Il propose enfin d'organiser un "référendum local" sur le devenir du boulevard périphérique, qui devra selon lui intégrer "une voie dédiée à l'autopartage et aux transports publics".
Les autres candidats LREM pour la mairie de Paris sont les députés Cédric Villani, Hugues Renson et Mounir Mahjoubi, l'élue municipale Anne Lebreton et enfin Antonio Duarte, également membre du petit parti écologiste UDE.