Municipales: c’est du “pipeau” que Macron ait tenté de me “débrancher”, dit Villani

Municipales: c’est du “pipeau” que Macron ait tenté de me “débrancher”, dit Villani

Le député Cédric Villani, candidat LREM dissident à la mairie de Paris, a assuré mercredi que c'était du "pipeau" de dire qu...
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Le député Cédric Villani, candidat LREM dissident à la mairie de Paris, a assuré mercredi que c'était du "pipeau" de dire qu'Emmanuel Macron avait essayé de le "débrancher", et a salué le ralliement du député LREM de Paris Hugues Renson.

"Ca n'est jamais arrivé, c'est du vrai pipeau", a répondu sur LCI le mathématicien, interrogé sur une information du Canard enchaîné selon laquelle le président de la République aurait tenté de le faire renoncer à sa candidature.

"Ni directement, ni indirectement", a même précisé celui qui a choisi de maintenir sa candidature en dépit de la décision de la Commission d'investiture de LREM de désigner Benjamin Griveaux.

"Il n'y a eu aucun contact avec Matignon ou l'Elysée" pour un débranchage, a également assuré auprès de l'AFP le directeur de campagne de Cédric Villani, Baptiste Fournier.

En revanche, "Cédric Villani et Philippe Grangeon (conseilleur spécial d'Emmanuel Macron, NDLR) se sont vus en décembre pour parler de la campagne et de l'état d'esprit du moment", a ajouté cette même source.

"Il nous a dit qu'il avait un destin et que son destin était Paris. On ne peut pas lutter contre le destin", a ironisé auprès de l'AFP une source gouvernementale à propos d'une tentative infructueuse de "débranchage".

M. Villani a salué le ralliement, annoncé samedi, de Hugues Renson, vice-président de l'Assemblée nationale, "une figure de la chiraquie, une figure historique de En marche", qu'il apprécie pour "son humanisme et son ambition écologique".

M. Renson, qui avait comme M. Villani brigué sans succès l'investiture de La République en marche, aura "un rôle politique majeur" et "il fait déjà partie de mon comité politique avec une participation à la stratégie d'ensemble", a précisé le député de l'Essonne.

Concernant la main tendue du candidat EELV David Belliard, accueillie fraîchement par le nouveau patron du parti Julien Bayou mais approuvée par Yannick Jadot, M. Villani a répondu: "Ma porte reste ouverte et j'espère bien qu'on peut discuter avec les Verts et qu'on peut travailler ensemble à définir une offre de progrès écologique pour Paris".

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