La candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati met la pression sur le crucial XVe arrondissement, où elle apparaîtra mardi soir aux côtés de François Baroin et d'une partie de la direction de LR lors d'une réunion de campagne.
Dans une vidéo postée mardi sur Twitter, le maire de Troyes, donné par certains comme le possible candidat de la droite à la présidentielle de 2022, a apporté son soutien à Agnès Evren, la candidate investie par LR, en louant "son profesionnalisme, ses compétences, son engagement, son sens du travail".
L'arrondissement fait l'objet d'une âpre bataille à droite puisque le maire sortant Philippe Goujon, LR lui aussi, se présente également, son refus de soutenir Mme Dati ayant poussé le parti à présenter sa propre candidate.
Mme Dati tacle régulièrement le maire sortant, élu depuis 2008. "Ces dissidents qui sont dans la tactique uniquement pour sauver leur siège, c'est ce qui nous a fait perdre depuis des années", a-t-elle assuré dimanche sur BFMTV, en se disant "sans concessions" sur le sujet.
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, présente la nouvelle rame du RER B fabriquées par Alstom sur son site de Reichshoffen, dans l'est de la France, le 4 octobre 2019
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M. Goujon de son côté a reçu mardi le soutien de Valérie Pécresse (Libres!). Il s'était affiché fin janvier avec Xavier Bertrand (ex-LR), et se targue du soutien d'Edouard Balladur.
M. Baroin, qui avait fait une apparition remarquée dans la campagne LR pour le Xe arrondissement fin février, participera dans la soirée à une réunion organisée par Mme Evren, en présence de Mme Dati, du secrétaire général du parti Aurélien Pradié, de la vice-présidente de l'assemblée nationale Annie Genevard et du président des Centristes Hervé Morin.
François Baroin à Paris, le 21 novembre 2019
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L'arrondissement est crucial dans la bataille municipale car il est le plus gros pourvoyeur de sièges au Conseil de Paris.
Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.
Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.
Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.
Le Sénat s’apprête à se prononcer sur l’ensemble du projet de loi de finances 2026, une copie largement remaniée par les sénateurs. Une commission mixte paritaire est attendue, pour l’instant, aux 19 et 20 décembre, dont l’issue peine à se dessiner, du fait des divergences entre les deux Chambres.