La campagne officielle pour le premier tour des élections municipales des 15 et 22 mars s'ouvre ce lundi, avec son lot d'obligations et d'interdictions, et s'achèvera le samedi 14 mars, à la veille du scrutin.
Plusieurs dispositions ne font que renforcer les mesures déjà en vigueur durant la pré-campagne.
Affichage
Dans toutes les communes, les listes se voient attribuer des panneaux d'affichage installés à proximité des lieux de vote. Dans celles de moins de 1.000 habitants, ils sont décernés par ordre d'arrivée des demandes en mairie et par tirage au sort dans celles de 1.000 habitants et plus. Tout affichage relatif à l'élection en dehors de ces panneaux est interdit.
Circulaires
Une seule "circulaire" pour promouvoir une candidature peut être adressée aux électeurs pour l’ensemble de la circonscription électorale. D'un même format pour toutes les listes, ces professions de foi ne peuvent pas comporter plus d'une feuille recto-verso.
Trois couleurs
L'utilisation d'une combinaison des couleurs bleu, blanc, rouge était jusque-là interdite sur les affiches et circulaires. Depuis le 1er janvier, cette interdiction est limitée à "la juxtaposition des trois couleurs dès lors qu'elle est de nature à entretenir la confusion avec l'emblème national". Le sigle des partis politiques échappe à l'interdiction.
Audiovisuel
Focus sur ces trois grandes villes avant les municipales de mars 2020
AFP
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) régule l'accès des candidats aux chaînes de radio et de télévision. Lorsqu'il s'agit d'une circonscription électorale déterminée, ces dernières doivent veiller à ce que les candidats et leurs soutiens bénéficient d'"une présentation et d'un accès équitable à l'antenne".
Sondages
La diffusion et le commentaire de tout sondage en rapport à l'élection sont interdits la veille de chaque tour de scrutin et le jour-même du vote. Durant ces deux jours, il est également interdit de distribuer tout message de propagande électorale par voie de tracts, circulaires ou voie électronique.
Financement
Dans les communes de 9.000 habitants et plus, les candidats tête de liste ont dû déclarer un mandataire financier chargé de recueillir les fonds et d'engager les dépenses de campagne (durant les six mois qui précèdent l'élection). Celles-ci sont plafonnées et le candidat devra déposer un compte auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avant le vendredi 22 mai 18H00. Le plafond des dépenses dépend quant à lui du nombre d'habitants de la commune.
Une même personne physique, de nationalité française, ne peut pas financer la campagne d'un ou plusieurs candidats pour une somme totale dépassant 4.600 euros et les dons en espèces ne peuvent pas excéder 150 euros. Les partis et formations politiques sont les seules personnes morales admises à participer au financement de la campagne d'un candidat.
Remboursement
Les dépenses de propagande (affiches, bulletins...) seront remboursées par les préfectures aux listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés par tour de scrutin dans les communes de 1.000 habitants et plus. Le candidat est remboursé de son apport personnel dans la limite de 47,5% du plafond fixé pour chaque circonscription.
A l'issue du premier tour, la campagne officielle pour le second tour débutera le lundi 16 mars et s'achèvera le samedi 21.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
A quelques mois des élections municipales de mars 2026, la Commission nationale des comptes de campagne et de financements politiques s’inquiète des risques de corruption liés au narcotrafic qui pourraient peser sur les scrutins, et les maires une fois élus.
Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.