Municipales et candidature LREM: à Paris, « Macron va choisir son préfet », selon Brossat
Avec l'investiture du candidat LREM pour les municipales à Paris, "c'est Macron qui va choisir son préfet" dans la capitale, a...

Municipales et candidature LREM: à Paris, « Macron va choisir son préfet », selon Brossat

Avec l'investiture du candidat LREM pour les municipales à Paris, "c'est Macron qui va choisir son préfet" dans la capitale, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Avec l'investiture du candidat LREM pour les municipales à Paris, "c'est Macron qui va choisir son préfet" dans la capitale, a critiqué mardi Ian Brossat, adjoint à la maire actuelle et chef de file du PCF pour le scrutin.

Les trois candidats à la candidature LREM, Hugues Renson, Benjamin Griveaux et Cédric Villani, entendus mardi par la commission nationale d'investiture du parti, "ont tous leur défaut: ce sont tous des petits Macron. En réalité ce qu'ils (chez LREM, NDLR) cherchent ce n'est pas un maire de Paris, c'est un représentant du président de la République à Paris", a déploré M. Brossat sur Sud Radio.

"Or quand on est maire on doit défendre ses habitants, parfois contre l'Etat. La réalité, c'est que c'est Macron qui va choisir son préfet à Paris. On n'a pas besoin de ça pour Paris", a-t-il tranché.

Il faut au contraire pour la capitale "quelqu'un qui défendent les Parisiens, leur pouvoir d'achat, leur accès au logement, leur accès à la mobilité, et pas quelqu'un qui soit simplement là pour défendre l'Elysée".

Il a jugé "dingue" que le chef de l'Etat "s'occupe de l'investiture du candidat macroniste pour la capitale" quand il y a tant à faire sur les terrains du "chômage, du pouvoir d'achat, de la désindustrialisation, des services publics".

Ian Brossat a par ailleurs précisé que le PCF trancherait "en octobre" sur la présence de son candidat "soit dans une alliance de gauche, soit dans une liste autonome".

"Mon obsession, c'est que Paris reste à gauche et ne tombe pas dans l'escarcelle des macronistes", a-t-il souligné, se disant "attaché au rassemblement de la gauche et des écologistes au second tour".

Dans la même thématique

Paris: French President Emmanuel Macron during an interview on TV chanel TF1
14min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : référendum, Gaza, fin de vie… On vous résume les trois heures d’émission

Dans le cadre de l’émission spéciale « Emmanuel Macron - Les défis de la France », le président de la République a répondu, pendant trois heures, à plusieurs personnalités sur l’actualité nationale et internationale, sur TF1. Il s’est prononcé pour la tenue d’« une consultation multiple, c’est-à-dire plusieurs référendums, dans les mois qui viennent », sur des sujets qui restent à déterminer. Sur la situation à Gaza, il a estimé que « ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est inacceptable ».

Le

NMR
8min

Politique

Nicolas Mayer-Rossignol et ses amis promettent de « changer radicalement le PS »

A deux semaines du vote des militants, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui ambitionne de détrôner Olivier Faure de la tête du PS, a présenté avec sa « dream team » les « 100 premier jours » de son action, s’il remporte le congrès du parti. Avec une ambition : ne pas être « une gauche fantasmée », explique François Kalfon, mais plutôt « une gauche qui veut traiter les problèmes du réel ».

Le

Ukraine Kiev Western Leaders summit
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : 83% des Français souhaitent entendre le chef de l'Etat sur la dette et les finances publiques

Ce mardi, TF1 Info publie un sondage réalisé par l’Ifop, sur les attentes des Français avant le grand rendez-vous donné par Emmanuel Macron ce soir. Si tous les regards sont tournés vers un potentiel référendum, les sondés s’intéressent en particulier à l’état des finances publiques, de l’insécurité en France, ou encore de la situation des services publics.

Le

SIPA_01192365_000063
6min

Politique

Nouvelle-Calédonie : un an après les émeutes, Manuel Valls attendu au Sénat pour faire un point sur l’avenir institutionnel

Un an après les émeutes en Nouvelle-Calédonie, l’avenir institutionnel de l’Archipel s’inscrit en pointillé après l’échec des négociations la semaine dernière entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide de Manuel Valls. Le ministre des Outre-mer rendra compte de la situation au Sénat mercredi 21 mai, auprès du « groupe de contact » mis en place par Gérard Larcher.

Le