Rachida Dati sur le pied de guerre. L’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy et actuelle maire du 7e arrondissement a été investie officiellement par le parti des Républicains, alors qu’elle cristallisait les tensions en interne il y a encore quelques années.
Mais certains de ces choix font encore polémique chez les Républicains. La candidate LR a adressé une lettre à Christian Jacob, le président du parti, et Éric Ciotti, le président de la Commission nationale d’investiture (CNI), dans laquelle elle propose des têtes de liste contre des maires de droite sortants, jugés « macron-compatibles ».
« Rachida Dati a été choisie par la commission nationale d'investiture, elle est donc la candidate que je soutiens » déclare Gérard Larcher, le président LR du Sénat. « Mais il y a aussi des maires sortants dans des arrondissements, des maires sortants qui appartiennent ou sont proches de notre famille politique, et qui ont bien travaillé. Nous aurons bientôt une commission nationale d'investiture pour eux, et je soutiendrai cette position ».
À Marseille, le duel au sommet
Dans la cité phocéenne, la situation est tendue aussi entre Martine Vassal et Bruno Gilles. Martine Vassal a été investie officiellement par le parti des Républicains, au grand dam de Bruno Gilles qui a décidé de maintenir sa candidature.
« À Marseille, on a fait un choix » déclare Gérard Larcher. « Ce choix, comme tout choix, a mis Bruno Gilles deuxième. C'est un très bon sénateur, un élu très enraciné dans son territoire » reconnaît le président du Sénat.
Interrogé sur son soutien à l’un ou l’autre des candidats, Gérard Larcher appelle au rapprochement. « Je continuerai inlassablement à être quelqu'un qui tente de rapprocher les uns et les autres. On a 2 candidats, 2 personnalités, 2 élus de très grande qualité. J'aimerais bien que leurs énergies se conjuguent pour Marseille et pour la Métropole. »