Benjamin Griveaux, investi mercredi par LREM pour la course à la mairie de Paris, a de nouveau loué les qualités "d'homme d'honneur" de son ancien rival Cédric Villani, se défendant toutefois de vouloir lui offrir un poste pour qu'il se rallie.
Il a dit chercher un premier adjoint qui présidera aussi un "conseil parisien de défense écologique", à "constituer" pour la campagne, a-t-il dit jeudi, en se défendant de vouloir "distribuer" les postes.
Reconnaissant sa défaite avant même que l'investiture de M. Griveaux soit entérinée par le bureau exécutif mercredi soir, M. Villani a clairement signifié sa réprobation et semé le trouble en déclarant qu'il aurait prochainement l'occasion de s'exprimer "sur les perspectives qu'il convient à présent d'ouvrir".
Benjamin Griveaux lui avait tendu la main dès mercredi soir. Disant jeudi matin sur BFMTV et RMC n'avoir eu pour l'heure aucune réponse, il l'a appelé à "ouvrir des perspectives ensemble", car M. Villani est selon lui "un homme d'honneur, un homme loyal" (...) un homme de coeur (...), une belle personnalité, un type bien".
Il a à cet égard remarqué que "sur le Grand Paris il a des arguments à faire valoir" en tant que député de l'Essonne, et "sur la question écologique, on partage ce sentiment, on partage cette urgence".
Rappelant qu'il souhaitait mettre en place, s'il était élu, un "conseil parisien de défense écologique" associant la Ville, des "experts et les citoyens tirés au sort", il a souligné que son "premier adjoint en sera chargé".
Le candidat à l'investiture LREM pour la mairie de Paris Cédric Villani au siège de LREM le 9 juillet 2019
AFP
Cédric Villani premier adjoint ? "Non, ce n'est pas ce que je vous dis, (...) je ne rallie pas des gens pour des postes", a rétorqué M. Griveaux, se défendant de vouloir en "distribuer".
Après la désignation de Benjamin Griveaux, le co-président de la commission d'investiture de La République en marche, Alain Richard, interrogé pour savoir si M. Villani risquait l'exclusion s'il n'apportait pas son soutien au candidat choisi, avait répondu : "c'est probable, c'est la règle du mouvement, et tout le monde la connaît, et nous nous sommes permis d'indiquer dès le début, il y a plusieurs mois, à nos dirigeants qu'il fallait que cet article des statuts soit appliqué si le sujet se présentait".
"Mais quoi qu'il en soit nous n'en sommes pas là", a immédiatement précisé la co-présidente Marie Guevenoux, à ses côtés.
Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.
Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».
Jeudi, le groupe écologiste du Sénat défendra deux propositions de loi dans le cadre de sa niche parlementaire. Le premier vise à garantir une continuité de revenus pour les artistes auteurs et le deuxième a pour but de garantir plus de transparence pour les riverains des parcelles agricoles exposées aux pesticides.
Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.