« Nous verrons bien le moment venu », explique Didier Guillaume, sur le plateau de Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et du Figaro Live. Le ministre de l’Agriculture a balayé d’un revers de main les « rumeurs parisiennes » selon lesquelles il pourrait se jeter dans la bataille des municipales à Biarritz en mars prochain. Mais l’ancien président du groupe socialiste au Sénat, entré au gouvernement il y a un an, est loin d’avoir dissipé les doutes. « Le Premier ministre nous a demandé de ne pas annoncer sa candidature avant le début du mois de janvier donc je n’annoncerai pas ma candidature avant le début de mois de janvier », a-t-il indiqué. Une réponse qui cultive l’ambiguïté. Se lancera-t-il une fois passées les fêtes, et, peut-être, le mouvement social contre la réforme des retraites ?
« Des citoyens biarrots qui m’ont interpellé »
D’ici là, Didier Guillaume assure être à fond dans ses dossiers ministériels. « Je m’occupe à 100 % des agriculteurs », insiste-t-il. Ceci dit, certains appels et l’analyse de la situation locale ne lui ont pas échappé. « Le constat qui est fait, c’est qu’il n’y a pas de liste de large rassemblement, qu’il y a des difficultés avec la municipalité sortante […] et qu’aujourd’hui des citoyens biarrots qui m’ont interpellé. Il y a un appel qui a été fait. Des gens de la République en marche, des gens du centre, des gens de droite qui souhaitent que je sois candidat. »
Quoi qu’il en soit, à ce stade, il n’y aura pas de « querelle » gouvernementale dans la capitale des Pyrénées-Atlantiques. L’idée que le secrétaire d’État Jean-Baptiste Lemoyne se présente sur une liste en concurrence frontale est inimaginable, pour le ministre de l’Agriculture. L’article du Monde l’a « bien peiné », a-t-il réagi.
Le fait que Michel Veunac, l’actuel maire, soit membre du Modem, semble également ne pas poser problème, dans le département d’un certain François Bayrou. Didier Guillaume a affirmé être un « homme de rassemblement, d’apaisement, de discussion ».