Municipales : Julien Bargeton rejoint Benjamin Griveaux
Julien Bargeton, sénateur (LREM) de Paris, a retiré sa candidature pour soutenir Benjamin Griveaux. Au micro de Public Sénat, il explique ses raisons.

Municipales : Julien Bargeton rejoint Benjamin Griveaux

Julien Bargeton, sénateur (LREM) de Paris, a retiré sa candidature pour soutenir Benjamin Griveaux. Au micro de Public Sénat, il explique ses raisons.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Candidat à l’investiture de la République en marche aux municipales à Paris, Julien Bargeton, sénateur (LREM) de Paris, s’est retiré pour soutenir Benjamin Griveaux. « À partir du moment où Benjamin Griveaux clarifiait en sortant du gouvernement et bien, moi j’ai clarifié une candidature qui ne pouvait pas prospérer jusqu’au bout » explique-t-il au micro de « Sénat 360 ».  « J’ai décidé de le rejoindre autour du projet qui est la seule chose qui m’anime. »

Le sénateur (LREM) de Paris a choisi de soutenir l’ancien porte-parole du gouvernement, pour au moins trois raisons : « J’ai rejoint Benjamin Giveaux parce qu’il est le premier à avoir fait montre d’une belle détermination pour aller à ce combat.  Et cette ambition est légitime. Il a fait preuve d’une constance dans sa volonté de se lancer dans la campagne de Paris. La deuxième raison c’est qu’il m’a tendu la main. Il est venu me voir en disant qu’il avait envie de travailler avec moi (…) Nous [avons] convenus que je pouvais travailler à ces côtés, sur le projet (…) Enfin, je pense que Benjamin Griveaux est le plus à même de réunir un certain nombre de marcheurs, autour de lui. Mais nous verrons, il doit convaincre. »

Alors qu’il s’oppose à elle dans ces municipales, Julien Bargeton connaît bien la maire de Paris puisqu’il a été son adjoint : « J’étais adjoint aux finances d’Anne Hidalgo (…) [Elle] est prisonnière de vieux clivages dont elle ne veut pas sortir. Elle reste dans ces alliances. Et finalement cette coalition, cette façon ancienne de voir la politique, l’empêche de passer un certain cap. Il ne faut pas se situer au niveau des personnes - moi je ne fais jamais d’attaques personnelles - mais je pense que l’on peut être, et de droite et de gauche à Paris, et changer radicalement la façon de faire. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Municipales : Julien Bargeton rejoint Benjamin Griveaux
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le