Municipales: le maire LR de Bordeaux Nicolas Florian « ne sollicite aucune investiture »
Nicolas Florian, le maire LR de Bordeaux candidat à sa succession, "Macron-compatible" mais contre qui LREM a investi un...

Municipales: le maire LR de Bordeaux Nicolas Florian « ne sollicite aucune investiture »

Nicolas Florian, le maire LR de Bordeaux candidat à sa succession, "Macron-compatible" mais contre qui LREM a investi un...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Florian, le maire LR de Bordeaux candidat à sa succession, "Macron-compatible" mais contre qui LREM a investi un opposant, a affirmé mardi qu'il ne sollicitait "aucune investiture" de parti politique, se disant "ouvert" à un rassemblement dans l'intérêt de sa ville.

"Je ne porte pas le projet d'un parti. Je ne veux pas être soumis à un esprit de réciprocité vis-à-vis d'une formation politique", a affirmé en conférence de presse de rentrée M. Florian, toujours membre de LR avec qui il a néanmoins pris ses distances.

"Une élection municipale doit se détacher des contingences nationales", a ajouté celui qui a succédé à Alain Juppé il y a six mois. "Quand je dis que je ne serai pas candidat avec une étiquette, que je ne sollicite aucun investiture, c'est parce que je fais une différence entre ce qui relève d'une action locale et ce qui relève d'une action nationale".

Evoquant une équipe municipale actuelle "diverse", dont un premier adjoint MoDem, partisan de LREM au niveau national, il a déclaré : "On a une pratique collégiale de l'action publique, on est d'accord au niveau local, autant continuer".

"Je suis ouvert à faire un rassemblement dans l'intérêt général, pas une addition des intérêts d'appareils politiques", a répété le maire de Bordeaux, 50 ans, qui s'est présenté avec insistance comme "un maire du quotidien. J'habite en ville, je prends le tram tous les matins".

Concernant la candidature de Thomas Cazenave, investi par la LREM, Nicolas Florian n'a pas nié un certain déplaisir. "Furieux, ce n'est pas vraiment ma personnalité... On peut être agacé, une fois...". Mais il a souligné qu'il ne voulait "pas faire de Bordeaux un cas d'école". "Il y a une logique partisane d'appareils politiques. Ils (LREM, ndlr) veulent poster des drapeaux un peu partout", a ajouté l'élu.

Même s'il a assuré ne pas être encore "dans le temps électoral" --"qu'on en parle en janvier"--, sa conférence de presse a dessiné les contours de ce que pourrait être sa campagne. Avec un thème central "d'équilibre" pour Bordeaux victime de son succès ces dernières années, que ce soit en terme d'accès au logement, de transports, de fracture sociale --elle a été un des bastions de la contestation des "Gilets jaunes". Un objectif de "ville équilibrée", "attractive, accueillante, et qui n'exclut pas", a résumé M. Florian.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Municipales: le maire LR de Bordeaux Nicolas Florian « ne sollicite aucune investiture »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le