L'actuel maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries, a annoncé samedi son soutien pour les élections municipales au candidat LREM, Alain Fontanel, au détriment de la candidature socialiste de l'ancienne ministre Catherine Trautmann.
"Alain Fontanel me paraît le mieux placé pour prendre ma succession", a déclaré Roland Ries aux Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), après avoir maintenu le suspense jusqu'au dernier conseil municipal.
"Difficile, la fonction exige du doigté, de la tempérance sans pour autant aboutir à la non-décision. Et puis, Alain est un ami et il est mon premier adjoint", a-t-il ajouté, rendant hommage à son travail d'adjoint depuis 2008.
Il a juste regretté, dans son entretien aux DNA, que celui qu'il avait déjà un temps présenté comme son dauphin, avant qu'Alain Fontanel ne quitte le PS en 2017 pour soutenir Emmanuel Macron, "soit trop inféodé à La République en Marche".
Alain Fontanel (à gauche de Gérard Collomb), le 1er décembre 2017 au marché de Noël de Strasbourg
AFP/Archives
En octobre, Roland Ries faisait partie des 75 signataires élus et anciens élus d'un "manifeste" appelant à la création d'une "pôle de gauche dans la majorité" gouvernementale. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure en avait "tir(é) la conclusion qu'il n'est plus membre du PS".
Celui qui aura fait trois mandats non consécutifs de maire n'a d'ailleurs pas évoqué samedi la nouvelle tête de liste PS à Strasbourg, Catherine Trautmann, qui lui avait pourtant laissé le fauteuil de maire de Strasbourg en 1997 quand elle était devenue ministre du gouvernement Jospin.
Mme Trautmann, jusqu'alors numéro 2, a été propulsée candidate PS la semaine passée après le renoncement du candidat initial Mathieu Cahn, qui s'est finalement complètement retiré de la liste mercredi à la demande de la direction nationale du PS pour des "comportements en contradiction avec ses valeurs" féministes.
A Strasbourg, ville qui a voté aux élections européennes à 28% pour la liste LREM et à 21% pour la liste écologiste, Alain Fontanel (LREM) et Jeanne Barseghian (Verts) semblent pour l'heure faire la course des élections municipales en tête.
Fruit d’un groupe de travail d’une trentaine de sénateurs, Les Républicains du Sénat formulent 17 recommandations destinées à lutter contre l’entrisme islamisme. Des mesures comme l’interdiction du port du voile pour les accompagnatrices scolaires ou des mineures que la droite défend depuis plusieurs années.
Après le rejet « attendu » du budget par les députés, le premier ministre a pris la parole. Espérant toujours un vote favorable au terme de la procédure, il va de nouveau s’entretenir avec les groupes politiques. Il met les difficultés rencontrées sur le compte de la « stratégie électorale » et du « cynisme » de certains « candidats à la présidentielle ».
Au nom de la liberté de prescription des médecins, les sénateurs ont supprimé, lundi, la limitation à un mois des arrêts de travail, votée à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Invité de la matinale de Public Sénat, le rapporteur général de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Philippe Juvin, a appelé à un « compromis sur le texte global » avec les socialistes. Pour se faire, il compte bien mettre la suspension de la réforme des retraites dans la balance même s’il assure que c’est une « erreur ».