Municipales: LFI tranche sa stratégie dans plusieurs banlieues

Municipales: LFI tranche sa stratégie dans plusieurs banlieues

Le comité électoral de La France insoumise a publié mercredi une nouvelle liste de validation des stratégies dans de nombreuses...
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Le comité électoral de La France insoumise a publié mercredi une nouvelle liste de validation des stratégies dans de nombreuses petites et moyennes villes aux municipales, notamment en banlieue parisienne où il a haussé le ton contre des dissidents à la candidature à Bagnolet de Raquel Garrido.

En vue des municipales de mars 2020, les Insoumis, échaudés par la claque des élections européennes (6,3%), ont opté dès juin pour une relative mise en retrait, tentant l'union avec d'autres forces de gauche dans certains cas, organisant des listes citoyennes où son logo n'apparaît pas dans d'autres.

A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), LFI présentera une liste citoyenne contre le maire PCF sortant, qui défend l'un des derniers gros bastions communistes. Des discussions y sont toujours en cours avec EELV, précise Martine Billard, membre du comité électoral, à l'AFP.

A Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), le comité a validé une liste d'union avec le PCF, dont sont cependant absents EELV et le PS. Dans le même département, à Bobigny, LFI présentera une liste citoyenne séparée de la candidature du PCF, avec lequel les discussions n'ont pas abouti.

Mais c'est à Bagnolet que la situation a été la plus épineuse. Le comité avait validé fin octobre une liste citoyenne menée par la chroniqueuse TV Raquel Garrido. Mais des militants locaux, réunis sous la bannière "Bagnolet en commun", ont estimé cette proche de Jean-Luc Mélenchon "parachutée" et maintenu leur projet de liste.

Le comité a donc publié un communiqué offensif, mercredi: "Toute liste qui se réclamera de La France Insoumise et utilisera son logo contre sa décision fera l'objet d'une mise en demeure pouvant aller jusqu'à l'utilisation des voies judiciaires à notre disposition."

Selon Martine Billard, "Bagnolet en commun" a refusé de participer aux réunions de médiation prévues en pareils cas.

Reste que le comité électoral a été la cible de plusieurs contestations virulentes depuis le début du processus de validation. Le cas le plus emblématique se trouve à Montpellier: la députée Muriel Ressiguier a publiquement contesté la décision de préférer une solution autonomiste à la démarche d'union avec plusieurs formations de gauche et les écologistes qu'elle avait entrepris.

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