Deux candidats d’un même parti, une seule investiture : sur le sol parisien, les élections municipales s’annoncent complexes pour La République en marche. Benjamin Griveaux, candidat officiel du parti présidentiel, doit faire face à Cédric Villani, qui poursuit sa campagne électorale. Une division que Stanislas Guérini, délégué général d’En Marche, assure ne pas voir comme un handicap mais comme une « alternative à la politique d’Anne Hidalgo ».
« On a investi un candidat, je constate qu'il avance, il mène une bonne campagne. Cédric Villani est toujours membre parce que nous avons voulu avoir une position de rassemblement » affirme Stanislas Guérini. Mais le délégué général ne ferme pas de porte et réaffirme une volonté d’ouverture au sein du parti : « Nous avons la volonté de garder la main tendue pour Cédric Villani, je crois que son projet n'est pas si différent de celui porté par Benjamin Griveaux. »
Au-delà des élections à Paris, Stanislas Guerini évoque sa confiance dans les résultats d’En Marche aux futures municipales. « Ce n'est pas plus compliqué que prévu, parfois on m'objecte ça comme si ça faisait des décennies qu'on était dans la vie politique. Il y a beaucoup de maires qui ont fait du En Marche avant En Marche, donc on travaillera avec eux » analyse-t-il.
« C’est une élection de l'ancrage territoriale pour LREM. Mon objectif c'est très simple : c'est que demain il y ait beaucoup plus d'élus locaux En Marche » affirme Stanislas Guérini. Un objectif que le délégué général chiffre précisément : « Aujourd’hui, on a 2000 élus locaux identifiés marcheurs, je propose et je fixe comme objectif qu'on multiplie par 5 ce nombre ».