Municipales : « On verra s’il y a lieu de procéder à un débat et un vote » au Parlement (Fesneau)
Le conseil scientifique rend lundi 18 mai son avis au Premier ministre sur l’éventuelle tenue du second tour des municipales. Édouard Philippe s’est engagé à ce que les conclusions du rapport soient rendues publiques au plus tôt.

Municipales : « On verra s’il y a lieu de procéder à un débat et un vote » au Parlement (Fesneau)

Le conseil scientifique rend lundi 18 mai son avis au Premier ministre sur l’éventuelle tenue du second tour des municipales. Édouard Philippe s’est engagé à ce que les conclusions du rapport soient rendues publiques au plus tôt.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le second tour des municipales aura-t-il lieu le 28 juin ? Le conseil scientifique a dû trancher, dans un rapport remis au Premier ministre ce lundi. La tenue du premier tour, alors que l’épidémie sévissait déjà sur le territoire national, avait suscité de nombreuses critiques en mars dernier. Pour le second tour, les conclusions seront rendues publiques prochainement, « comme on l'a fait à chaque fois qu'il y a eu un rapport du Conseil scientifique » répond Marc Fesneau, ministre des relations avec le Parlement.

Actuellement, les exécutifs locaux de 4 922 communes, parmi lesquelles la plupart des grandes agglomérations, restent encore à pourvoir. Pour l’instant, l’hypothèse envisagée par le gouvernement est celle d’un second tour des municipales fin juin. Mais Marc Fesneau se veut prudent. « S’il y a un feu rouge d'allumé sur la question du vote par le conseil scientifique, alors se posera la question d'avoir un vote qui sera décalé à un autre horizon, à l'automne ou plus tard. »

« C’est bien que ce soit dans le débat public »

Mais la tenue du second tour des élections municipales est aussi un enjeu parlementaire : y aura-t-il un vote et un débat dans les Assemblées pour statuer sur cette question ? « La volonté du gouvernement, c'est qu'au moins les partis politiques puissent se saisir de la question. On nous a fait suffisamment le reproche avant le premier tour de ne pas avoir demandé l'avis des partis politiques. Encore que beaucoup s'étaient exprimés, en on ou en off, pour réclamer la tenue du premier tour » remarque Marc Fesneau.

Mais la tenue d’un débat n’est pas pour autant confirmée par le ministre. « On verra s’il y a lieu de procéder à un débat et un vote » déclare-t-il. De son côté, le président du Sénat Gérard Larcher estime que les parlementaires n'auront pas eu assez d'informations pour se prononcer, et se dit défavorable à ce vote. Pour le ministre, l’heure est à l’union politique : « Nous sommes collectivement face à des responsabilités » estime-t-il. « Au fond l'acte 3 [du quinquennat] il va être aussi un défi pour les oppositions. Parce que dans l'acte 1 et 2, on a été peut-être trop les uns contre les autres ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Municipales : « On verra s’il y a lieu de procéder à un débat et un vote » au Parlement (Fesneau)
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le