Municipales: pour battre l’extrême droite, LREM prête à se désister, affirme Guerini

Municipales: pour battre l’extrême droite, LREM prête à se désister, affirme Guerini

Le délégué général de La République en Marche (LREM) Stanislas Guerini demandera aux candidats mal placés de son mouvement de se...
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Le délégué général de La République en Marche (LREM) Stanislas Guerini demandera aux candidats mal placés de son mouvement de se désister au second tour des prochaines élections municipales "pour battre le Rassemblement national", a-t-il assuré samedi à Saint-Raphaël (Var) .

"Au second tour il faut dire les choses très clairement. Nos candidats, s’ils sont placés en troisième position et donc pas en mesure de battre le RN, je leur demanderai de se désister ou de fusionner leur liste avec celle du candidat le mieux placé" pour le faire, a indiqué M. Guerini à l’occasion d’une réunion publique tenue dans un département où l'extrême droite obtient en général de très bons scores.

"Rien ne doit laisser une chance de gagner au Rassemblement national et nous prendrons nos responsabilités au premier comme au second tour", a ajouté le député de la 3e circonscription de Paris, rappelant "le combat fondateur mené contre le Rassemblement national" par son mouvement depuis sa création.

M. Guerini a indiqué que son mouvement allait présenter dans certaines villes "des candidatures de renouveau qui se battent contre le système" mais aussi, ailleurs, qu’il allait "s’effacer" pour ne pas faire "de la figuration" ou encore, dans un troisième cas de figure, que LREM allait "se rassembler derrière d'autres forces progressistes".

Présente à ce meeting en compagnie de plusieurs autres élus LREM du sud de la France, Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, a dénoncé de son côté les "mensonges qui ont le visage de la vérité" tenus par le RN, selon l’élue de Carpentras (Vaucluse), où le parti d'extrême droite se lance en embuscade derrière un général à la retraite.

Dans un communiqué publié la veille de cette réunion, David Rachline, maire RN de la ville voisine de Fréjus, avait dénoncé une "grossière manœuvre de diversion (…) pour tenter de faire oublier les résultats calamiteux de la politique du président Macron et de son gouvernement".

Le maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) Steeve Briois a quant à lui fustigé: "Les Jeunes avec Macron semblent avoir monté un piteux coup de com’ en allant s’encanailler dans les villes où le Rassemblement National réalise ses meilleurs résultats".

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