La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa et le délégué général de LREM Stanislas Guerini ont appelé, dimanche dans une tribune au Parisien, les femmes à se présenter aux élections municipales de mars.
Dans ce texte intitulé "Mesdames, devenez maires!", les deux responsables macronistes regrettent que seulement 16% des édiles soient des femmes: "Trop de femmes renoncent à s'engager parce qu'elles sont la cible de comportements sexistes. D'autres se détournent d'un monde qui leur apparaît peu soucieux d'efficacité réelle".
Ils encouragent donc la gent féminine: "La femme la plus difficile à élire est celle qui ne se présente pas. (...) Aidez-nous à corriger cette anomalie arithmétique et démocratique. Présentez-vous!"
Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, le 24 mai 2019 à Paris
AFP
Avant de vanter la politique de LREM pour favoriser l'émergence d'élues: "En 2017, là où les autres partis préféraient payer des pénalités plutôt que d'investir des femmes aux législatives, nous avons fait le choix inverse en investissant 50% de femmes sur des circonscriptions gagnables", écrivent Marlène Schiappa et Stanislas Guerini.
Ils annoncent lancer un programme d'accompagnement, "Toutes politiques": "Faire campagne, construire un programme, mobiliser, gérer son exposition médiatique, ça s'apprend. Nous proposons à nos talents féminins des séances de coaching et mettrons en place, dès la rentrée, un dispositif de mentorat".
La réforme des retraites a beau avoir été adoptée mi-avril sans vote du Parlement, les oppositions tentent toujours d’abroger un texte qu’elles estiment injuste. Les élus du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) ont mis sur la table une proposition de loi visant à faire revenir l’âge légal à 62 ans. Mais avant son éventuel examen le 8 juin, la majorité présidentielle est parvenue ce mercredi à supprimer sa principale mesure en commission. Est-il normal de vouloir débattre d'une loi récemment adoptée par le Parlement ?
Dans le Pas-de-Calais, les listes se dessinent petit à petit. Face à une gauche qui part en ordre dispersé, la stratégie du camp présidentiel est encore floue et suspendue à la candidature de l’ex-ministre Brigitte Bourguignon. La droite mise sur la continuité et réinvestit ses sortants dans une liste mêlant LR et UDI. Le RN espère bien obtenir un siège dans ce fief de Marine Le Pen, dans la foulée de la vague frontiste des législatives.
Les deux propositions de loi constitutionnelle et ordinaire présentées par les Républicains ont été déposées au Sénat cette semaine. Le texte ordinaire composé de plus de 56 articles reprend les mesures du rapport adopté par la commission des lois en mars avec quelques nouveautés sur la restriction du droit du sol et les procédures d’éloignement.
La sénatrice PS de l’Oise, qui n’a pas reçu le soutien des militants locaux pour les sénatoriales, se cherche une terre de réélection. Cette militante du droit des femmes pourrait se retrouver à la seconde place dans le Val-de-Marne, qui revient théoriquement au PS. Mais l’idée passe mal chez les socialistes locaux. Et EELV réclame aussi la seconde place… Dans ce jeu de chaises musicales, l’hypothèse des Hauts-de-Seine est maintenant évoquée.