Municipales/Environnement: Royal va décerner des “labels de crédibilité” aux maires

Municipales/Environnement: Royal va décerner des “labels de crédibilité” aux maires

Ségolène Royal, ancienne ministre PS de l'Ecologie, s'exprimera pendant la campagne des municipales pour décerner des "labels de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Ségolène Royal, ancienne ministre PS de l'Ecologie, s'exprimera pendant la campagne des municipales pour décerner des "labels de crédibilité" aux maires qui ont oeuvré au cours de leur mandat pour protéger l'environnement, a-t-elle indiqué vendredi.

Elle prendra la parole "pour soutenir plusieurs candidats maires pour donner un label de crédibilité sur les questions environnementales à ceux qui ont bien fait leur travail et ont besoin d'être confortés", a précisé sur BFMTV et RMC Mme Royal, aujourd'hui ambassadrice des pôles Arctique et Antarctique.

Soutiendra-t-elle la maire de Paris Anne Hidalgo ? "Je ne sais pas quel est le projet, je ne veux pas moi individuellement critiquer tel ou tel maire", a-t-elle répondu, avant de noter qu'"elle a fait des choses positives, d'autres moins", comme l'abattage de "200 arbres sur Roland-Garros dans un site classé alors qu'il y avait une solution alternative". Ou "ce qui se passe aujourd'hui avec les embouteillages dans Paris. C'est quand même un peu raide car ça accentue la pollution de la ville", a estimé Ségolène Royal.

Elle a par ailleurs dit "bravo" au maire de Langouët (Ille-et-Vilaine, un maire "courageux", "avant-gardiste", qui était convoqué devant le tribunal administratif de Rennes jeudi pour avoir pris un arrêté interdisant les pesticides à moins de 150 mètres des habitations.

L'ancienne ministre a ainsi appelé l'Etat à "retirer son assignation", qui plus est "au moment où les maires sont en difficulté, sont agressés, exercent leurs responsabilités", et le gouvernement à "ouvrir les discussions pour dire voilà dans quelles conditions on peut interdire les épandages de pesticides pour protéger la santé de la population".

Interrogée par ailleurs sur le souhait supposé de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, son ex-compagnon, de revenir en politique, elle a remarqué en ce qui la concerne: "moi je n'ai pas été présidente de la République, donc j'ai le droit d'y penser un peu." Avant de noter que "c'est pas l'échéance".

Pourrait-elle prendre "le leadership" en matière de défense de l'environnement ? "Pourquoi pas. On verra. De toute façon c'est un combat que je ne lâcherai pas", a-t-elle affirmé, en estimant qu'il y avait "un lien très étroit entre les violences faites à la nature et les violences faites aux femmes" et que cette "marginalisation des femmes" fait que dans le monde actuel "les choses sont beaucoup moins harmonieuses qu'elles ne pourraient l'être".

Dans la même thématique

Paris: Designation Bureau Assemblee Nationale
6min

Politique

Ingérences étrangères : quelles sont les règles qui s’appliquent aux élus ?

Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.

Le

France Europe Election
5min

Politique

Au Parlement européen, Jordan Bardella peine à se « normaliser »  

A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.

Le

LEGISLATIVES FRANCE : 2ND TOUR SOIREE ELECTORALE PS
5min

Politique

Lettre d’Olivier Faure au Conseil d’Etat : « Un message politique, plus qu’un recours contentieux », explique Paul Cassia  

Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.

Le