Muselier quitte LR : « Il a prêté la main à la macronie pour déstabiliser sa propre famille politique », accuse Bruno Retailleau

Muselier quitte LR : « Il a prêté la main à la macronie pour déstabiliser sa propre famille politique », accuse Bruno Retailleau

Renaud Muselier a décidé de quitter LR, en dénonçant une « dérive politique » vers l’extrême droite de sa formation politique incarnée selon lui, par Éric Ciotti.  « C’est un prétexte, il va vers le pouvoir et anticipe sans doute la puissance du président de la République », tacle Bruno Retailleau.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que Bruno Retailleau ne regrette pas le départ de Renaud Muselier de LR. « Je ne suis pas du tout surpris. Le problème de positionnement, c’est pour lui-même puisqu’au moment des Régionales, il a prêté la main à la macronie pour déstabiliser sa propre famille politique […] Quand on n’est pas clair. Quand on ne se sent pas à l’aise avec sa famille politique, il vaut mieux la quitter. Simplement, j’aurais préféré que les choses soient très claires pour les électeurs de cette région et qu’au moment des Régionales, il ne profite pas de l’étiquette LR pour se faire élire », a réagi le président du groupe LR du Sénat, à la sortie des questions d’actualité au gouvernement.

Renaud Muselier avait apporté mardi son soutien à Xavier Bertrand dans la course à l’investiture LR, mais ce dernier a décliné, en raison d’attaques « inacceptables » envers Éric Ciotti que le président de la région Paca avait qualifié de « faux nez de l’extrême droite ».

Invité de LCI ce mercredi, le président de la région Paca en a tiré les conséquences en annonçant son départ du parti. « La question est simple : quelle est notre porosité avec l’extrême droite ? La réponse n’est pas claire du tout », a-t-il expliqué en accusant Éric Ciotti de « véhiculer les idées (du polémiste Éric) Zemmour à l’intérieur de LR ».

« C’est un prétexte, il va vers le pouvoir et anticipe sans doute la puissance du président de la République […] Tout près du soleil il fait plus chaud. Je pense que l’honneur de la politique, c’est la constance, c’est la clarté, ce sont les convictions », a estimé le sénateur de Vendée.

 

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