Nadia Hai « condamne fermement » les menaces de mort contre un professeur ayant défendu Samuel Paty
Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre déléguée chargée de la Ville apporte son soutien à un professeur de philosophie de Trappes, menacé de mort après avoir rendu hommage à Samuel Paty. Alors que le projet de loi contre les séparatismes est débattu à l’Assemblée, elle assure que les mesures contre les inégalités sont elles aussi mobilisées.

Nadia Hai « condamne fermement » les menaces de mort contre un professeur ayant défendu Samuel Paty

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre déléguée chargée de la Ville apporte son soutien à un professeur de philosophie de Trappes, menacé de mort après avoir rendu hommage à Samuel Paty. Alors que le projet de loi contre les séparatismes est débattu à l’Assemblée, elle assure que les mesures contre les inégalités sont elles aussi mobilisées.
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« Je veux condamner de la manière la plus ferme les menaces, s’il y a des menaces, dont est victime Didier Lemaire à Trappes. » La ministre déléguée chargée de la Ville réagit, ce lundi sur la matinale de Public Sénat, à une affaire qui prend pied dans sa ville de naissance des Yvelines. Un professeur de philosophie a été mis sous protection policière après s’être exprimé sur l’assassinat de Samuel Paty, devant ses élèves mais aussi dans les médias.

« Il y a des groupuscules islamiques et nous nous attelons à les démanteler un à un. Avec le projet de loi confortant les principes de la République qui est en discussion au Parlement, nous allons apporter des solutions extrêmement concrètes », assure Nadia Hai.

La ville Trappes qui compte quelque 30 000 habitants s’était tristement illustrée par sa filière djihadiste et de nombreux départs pour la Syrie. « Trappes n’est pas définitivement perdue, je refuse de manière la plus ferme que l’on jette l’opprobre sur 32 000 habitants », insiste Nadia Hai.

Pour la ministre déléguée, « les séparatistes font leur nid sur le sentiment d’abandon et de rejet, l’impression que la République n’a pas rempli ses promesses ». Au-delà de la réponse sécuritaire, elle souligne l’importance des « mesures en faveur de l’égalité des chances pour donner à chaque concitoyen la chance de réussir », tout en assurant que « l’Etat revient en force dans ces quartiers ». Lors d’une visite ministérielle à Grigny (Essonne) le 29 janvier, le Premier ministre a promis d’injecter 3,3 milliards d’euros pour les quartiers prioritaires de la ville, certains crédits annoncés ont déjà été engagés.

Jusqu’au sein de la majorité présidentielle des voix s’élèvent pourtant et pointent les manquements de l’exécutif en matière d’égalité des chances. Dans le Journal du dimanche, le député La République en marche Pierre Person réclame « un effort plus massif et global » contre les inégalités. Lui et 13 autres élus macronistes ont adressé un courrier au Premier ministre avec des propositions en faveur de l’égalité des chances.

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