Naissance du mouvement « Ensemble sur nos territoires » à l’initiative d’un sénateur EELV
Plusieurs élus dont des écologistes et des socialistes ont créé ce weekend à Erdeven (Morbihan) le mouvement "Ensemble sur nos...

Naissance du mouvement « Ensemble sur nos territoires » à l’initiative d’un sénateur EELV

Plusieurs élus dont des écologistes et des socialistes ont créé ce weekend à Erdeven (Morbihan) le mouvement "Ensemble sur nos...
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Plusieurs élus dont des écologistes et des socialistes ont créé ce weekend à Erdeven (Morbihan) le mouvement "Ensemble sur nos territoires", qui a l'ambition de favoriser le "rassemblement écologique et social" aux élections municipales de mars, a annoncé lundi à l'AFP le sénateur écologiste, Ronan Dantec.

Environ 200 personnes ont participé à des conférences au cours du weekend, avec en invités vedettes - sans intégration dans le mouvement - le député de Place publique Raphaël Glucksmann et l'ancienne ministre socialiste Marylise Lebranchu.

14 membres ont été nommés au bureau de la nouvelle formation, avec comme président le sénateur EELV de Loire-Atlantique Ronan Dantec, les conseillers régionaux PS de Nouvelle-Aquitaine Anne-Laure Bedu et de Bretagne Maxime Picard ou encore l'ancienne députée européenne de Générations Isabelle Thomas.

"On ne cherche pas recréer le cartel des gauches", a expliqué Ronan Dantec à l'origine de cette initiative. Il s'agit d'un mouvement "clairement régionaliste", "attaché à l'Europe", avec pour objectif premier de favoriser "le rassemblement écologique et social" et la conquête "de petites et moyennes villes", a-t-il ajouté.

"Urgence de la transition écologique", démocratie participative, "rééquilibrage" entre métropole et territoires pour "lutter contre la fracture territoriale", "maintien des services publics" et "accompagnement vers l'emploi" sont quelques unes des priorités d'"Ensemble sur nos territoires", a rapporté M. Dantec.

"Il faut être capable de dépasser les appareils", a-t-il plaidé, confiant son peu d'enthousiasme pour le congrès d'EELV fin novembre car selon lui, les enjeux "dépassent le cadre des écologistes classiques".

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