Narcotrafic : « C’est parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants », affirme Emmanuel Macron

Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 19 novembre, le chef de l’État a rappelé le combat contre le narcotrafic « entamé depuis plusieurs années » par le gouvernement.
Aglaée Marchand

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Création de l’OFAST, opérations « Place nette » initiées par le garde des Sceaux Gérald Darmanin, le vote récent de la loi « visant à sortir la France du piège du narcotrafic »… Emmanuel Macron s’est saisi du conseil des Ministres pour insister sur la lutte contre le narcotrafic menée par le gouvernement, alors que la question occupe le débat public depuis la mort de Mehdi Kessaci jeudi à Marseille, le frère du militant Amine Kessaci, engagé contre le trafic de drogues depuis la mort de son grand frère en 2020.

Pour une « approche interministérielle du très local à l’international »

Selon le compte rendu de la porte-parole Maud Bregeon, le président de la République a insisté « sur l’importance d’une politique de prévention et de sensibilisation », puisque, selon les mots d’Emmanuel Macron, « c’est parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants ». « On ne peut pas déplorer d’un côté les morts, et de l’autre continuer à consommer le soir en rentrant du travail », a-t-il poursuivi.

Ce narcotrafic irriguant « la déstabilisation des petites villes, jusqu’aux grandes métropoles », le chef de l’État a fait le constat d’un « continuum qui affaiblit notre société » et martelé la nécessité d’une « approche interministérielle du très local à l’international ».

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