Nathalie Loiseau et Marine Le Pen s’écharpent à l’Assemblée nationale
La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau a accusé mardi Marine Le Pen de proférer "ad nauseam des mensonges" et de ...

Nathalie Loiseau et Marine Le Pen s’écharpent à l’Assemblée nationale

La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau a accusé mardi Marine Le Pen de proférer "ad nauseam des mensonges" et de ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau a accusé mardi Marine Le Pen de proférer "ad nauseam des mensonges" et de "broder des fables" sur le nouveau traité franco-allemand signé à Aix-la-Chapelle en janvier.

"Répéter ad nauseam des mensonges n'en font pas une vérité", a lancé la ministre à la présidente du Rassemblement national devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

Le traité est "mondialiste", "européiste au possible" et "d'inspiration totalitaire, rien de moins", venait d'affirmer Marine Le Pen, en reprochant au gouvernement de l'avoir imposé "dans le dos des peuples".

La présidente du Rassemblement national a de nouveau accusé la France de vouloir partager son siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies avec l'Allemagne ainsi qu'imposer le bilinguisme dans les zones transfrontalières à travers ce traité.

"La position de la France consiste à soutenir la volonté de l'Allemagne d'obtenir pour elle-même un siège de membre permanent", a riposté la ministre, de plus en plus présente dans le paysage politique à l'approche des élections européennes de mai.

"Quant au siège de membre permanent de la France, nous y sommes profondément attachés et nous n'avons aucune intention, quelle qu'elle soit, de le partager", a martelé Nathalie Loiseau.

"Nous n'avons eu jamais l'intention de rendre l'allemand une langue administrative ou de recours judiciaire. Vous vous amusez à broder des fables autour d'un texte qui ne dit absolument pas cela", a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen a jugé "totalement délirant" de faire de l'attribution d'un siège permanent à l'Allemagne au Conseil de sécurité de l'ONU une "priorité de la diplomatie franco-allemande".

Elle a aussi reproché à la ministre "un irrespect total" à son égard et ses "quelques millions d'électeurs".

"J'ai l'impression qu'elle ne doit pas aller souvent sur le terrain pour dire des énormités pareilles", avait dit d'elle Nathalie Loiseau en janvier à propos déjà du traité franco-allemand.

"Si, Madame, je vais sur le terrain et je m'y suis fait élire ce qui n'est pas votre cas", a répliqué Marine Le Pen.

Partager cet article

Dans la même thématique

Nathalie Loiseau et Marine Le Pen s’écharpent à l’Assemblée nationale
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le

Nathalie Loiseau et Marine Le Pen s’écharpent à l’Assemblée nationale
5min

Politique

Assemblée parlementaire de la Francophonie : « Le français c’est l’occasion de conjuguer le nord et le sud »

Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.

Le