« Nathalie Loiseau incarne parfaitement le pouvoir technocratique » estime Sophie Taillé-Polian
Sophie Taillé-Polian, sénatrice du Val-de-Marne et membre de Génération.s, réagit à l’imminente démission du gouvernement de Nathalie Loiseau.

« Nathalie Loiseau incarne parfaitement le pouvoir technocratique » estime Sophie Taillé-Polian

Sophie Taillé-Polian, sénatrice du Val-de-Marne et membre de Génération.s, réagit à l’imminente démission du gouvernement de Nathalie Loiseau.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nathalie Loiseau, ministre des affaires européennes va démissionner du gouvernement pour mener la liste LREM aux élections européennes. De son côté, Pascal Canfin, numéro 2 de la liste, a démissionné ce lundi de la direction de WWF France.

« Nathalie Loiseau incarne parfaitement le pouvoir technocratique que nous avons en face de nous » estime Sophie Taillé-Polian, sénatrice du Val-de-Marne et membre de Génération.s.

« Elle incarne aussi l’échec d’Emmanuel Macron dans ses tentatives de donner une nouvelle ère à l’Europe (…) [et] elle incarne aussi une vision de l’Europe qui n’est pas une vision humaniste. »

La sénatrice, proche de Benoît Hamon, considère que la stratégie européenne d’Emmanuel Macron « ne fonctionne pas » : « Il parie tout sur l’alliance avec l’Allemagne. À peine sa grande tribune (…) parue, la nouvelle responsable de la CDU, en Allemagne, l’a remis à sa place, en disant que ce n’était pas des propositions que l’on pouvait prendre au sérieux. Je crois que sa stratégie n’existe pas. Elle ne représente pas une réelle solution pour sortir l’Europe de l’ornière dans laquelle elle est. Et il ne peut pas non plus représenter une véritable alternative face à ce qu’il dénonce comme étant les extrêmes, notamment l’extrême droite. Parce que sa solution à lui, qui est la solution libérale, elle ne répond pas aux problèmes des peuples et aux problèmes des citoyens et des citoyennes. »

Interrogée sur les difficultés qu’a son mouvement Génération.s à décoller dans les sondages, la sénatrice du Val-de-Marne tacle le service public : « Si le service public donnait toute sa place à notre mouvement, sur les ondes, et notamment je pense au fait que France 2 n’ait pas invité Benoît Hamon à son débat le 4 avril, ça changerait peut-être. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

« Nathalie Loiseau incarne parfaitement le pouvoir technocratique » estime Sophie Taillé-Polian
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le