NDDL : « C’est le gouvernement qui prendra la décision et pas la presse » s’agace Griveaux
Suite à la remise du rapport des experts sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le porte-parole du gouvernement rappelle la ligne du gouvernement, au micro de Public sénat. Critiqué pour avoir renoncé au démantèlement immédiat de la ZAD, le chef de l’État est taxé de laxiste par la droite.  

NDDL : « C’est le gouvernement qui prendra la décision et pas la presse » s’agace Griveaux

Suite à la remise du rapport des experts sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le porte-parole du gouvernement rappelle la ligne du gouvernement, au micro de Public sénat. Critiqué pour avoir renoncé au démantèlement immédiat de la ZAD, le chef de l’État est taxé de laxiste par la droite.  
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Par Héléna Berkaoui

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« C’est le gouvernement qui prendra la décision et pas la presse » s’agace le porte-parole du gouvernement. Comme ça a été le cas pour le gouvernement précédent, le dossier Notre-Dame-des-Landes est une épine dans le pied de l’exécutif. Après s’être engagé à démanteler la zone à défendre (ZAD) sans préambule, le chef de l’État a décidé de confier l’évaluation du projet à un triumvirat d’experts. Le rapport des experts, qui liste les avantages et les inconvénients de la construction d’un aéroport sur ce site, a été remis ce mercredi au Premier ministre. Sur la base de ces conclusions, le président de la République prendra une décision avant la fin du mois de janvier.

« On a vu que la droite, quand elle était au pouvoir, n’a pas eu la capacité de faire appliquer la moindre décision » rétorque Benjamin Griveaux.   

« Deux options sont aujourd’hui sur la table » détaille Benjamin Griveaux. « La première est de faire Notre-Dame-des-Landes et donc d’évacuer le site et la seconde est l’extension de l’aéroport existant et donc il n’y aura plus aucune raison pour ceux qui occupent le site de Notre-Dame-des-Landes d'y rester » développe-il. Pour le gouvernement, « la priorité c’est de répondre à un besoin qui est d’augmenter la capacité aéroportuaire du Grand Ouest français » veut-il rappeler. Le porte-parole du gouvernement balaie les critiques de l’opposition. « On a vu que la droite, quand elle était au pouvoir, n’a pas eu la capacité de faire appliquer la moindre décision » rétorque-t-il.   

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