Les forces de l'ordre bloquaient les accès routiers à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) jeudi matin afin de permettre le déblaiement des "squats" détruits les jours précédents, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les accès routiers vers l'ancienne "zone d'aménagement différé" (ZAD), rebaptisée "zone à défendre" par les opposants au projet d'aéroport, étaient fermés à la circulation jeudi matin, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les routes ont été bloquées pour permettre les manœuvres de poids lourds et d'engins, selon la gendarmerie.
Les escadrons de gendarmes mobiles présents sur la zone s'attachaient en effet à sécuriser le déblaiement des "squats" détruits depuis lundi matin. "Il s'agit de permettre aux concourants (entreprises de BTP, ndlr) d'évacuer les tas de déchets en toute sécurité", a indiqué la gendarmerie.
Aucune évacuation ou expulsion n'était en cours jeudi matin, selon la même source. "La nuit a été calme", selon la gendarmerie, qui n'a dénombré que trois blessés légers dans ses rangs.
Aucun affrontement n'avait lieu sur la zone jeudi matin, ont constaté des journalistes de l'AFP, une ambiance contrastant fortement avec les heurts des trois derniers jours.
Un hélicoptère de la gendarmerie et un drone survolaient la ZAD. Quelques personnes étaient regroupées sur des barricades autour du lieu-dit des "Vraies Rouges", théâtre mercredi de violents affrontements, selon la même source.
Seul incident à signaler, une barricade de pneus a été enflammée sur la route nationale 165 jeudi matin vers 07H00, occasionnant des bouchons entre Nantes et Vannes dans les deux sens de circulation.
Manifestants perchés sur le toit d'une cabane de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes le 11 avril 2018 lors de l'opération d'expulsion
AFP
L'opération d'expulsion, entamée lundi à l'aube, mobilise environ 2.500 gendarmes et vise à rétablir l'ordre dans cette partie du bocage nantais, qualifiée de "zone de non droit" par le gouvernement.
Mercredi, les gendarmes ont lancé une charge massive contre les opposants, la plus importante depuis le début de leur intervention lundi à l'aube. Treize nouveaux "squats" ont été évacués dans la journée "soit 29 au total depuis le début de l'opération", selon la préfète des Pays-de-la-Loire Nicole Klein. Vingt-six "squats" ont été détruits et trois étaient "en cours de destruction" mercredi soir, selon la même source.
Lundi, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait évoqué une quarantaine "d'édifices" à détruire sur la ZAD et une "centaine" de personnes à déloger.
Les autorités ont recensé 97 "squats" ou "lieux de vie" selon la terminologie zadiste. La préfète avait assuré qu'aucun habitat "en dur" ne serait détruit.
Le 17 janvier, en mettant fin au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le Premier ministre Édouard Philippe avait promis d'éradiquer la "zone de non droit".
À Paris, responsables de gauche – Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel -, ONG et associations ont appelé ce mardi 17 juin d’une seule voix la France à reconnaître officiellement l’État de Palestine. Un geste présenté comme « un impératif moral, une nécessité politique et une exigence stratégique ».
A l’Assemblée, « le socle commun » se fracture autour du projet de loi de simplification adopté de justesse cet après-midi. Après la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) obtenue par LR et le RN, les députés macronistes avaient annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte. Au Sénat, la majorité LR dénonce la méthode du gouvernement en matière de transition écologique qui consiste, selon eux, à rajouter « encore plus de contraintes » aux Français.
La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.
Après de multiples tergiversations, le dispositif MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique des logements est maintenu. Cependant, ses conditions d’octroi sont revues à la baisse notamment pour les travaux de grande ampleur.
Le
Le direct
Aides publiques aux entreprises : audition de Lactalis
Aides publiques aux entreprises : audition de Lactalis