NDDL : « Il y a un problème Nicolas Hulot » pour Marc-Philippe Daubresse
Le rapport réalisé par trois médiateurs sur Notre-Dame-des Landes est remis à l’exécutif ce mercredi. Pour le sénateur du Nord (LR), ce projet aurait dû être poursuivi depuis longtemps et la présence de Nicolas Hulot au gouvernement n’est pas étrangère aux précautions du président.

NDDL : « Il y a un problème Nicolas Hulot » pour Marc-Philippe Daubresse

Le rapport réalisé par trois médiateurs sur Notre-Dame-des Landes est remis à l’exécutif ce mercredi. Pour le sénateur du Nord (LR), ce projet aurait dû être poursuivi depuis longtemps et la présence de Nicolas Hulot au gouvernement n’est pas étrangère aux précautions du président.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Catégorique, le sénateur du Nord estime qu’il « faut évacuer la ZAD (zone à défendre) » au plus vite. Les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes militent, eux, pour que ce projet ne voie jamais le jour. Un dossier épineux. Ce mercredi, trois médiateurs doivent remettre un rapport « impartial et neutre » à l’exécutif pour orienter une décision très attendue. L’exécutif devra donc trancher : démanteler la ZAD et mener à bien ce projet ou renoncer à la construction de l’aéroport. Emmanuel Macron a promis une « décision définitive » au plus tard en janvier.

Invité de Territoires d'Infos, Marc-Philippe Daubresse (LR) s’impatiente. « « Il y a eu X décisions de justice, il y a eu un référendum » et Emmanuel Macron « a dit fermement dans sa campagne qu’il réglerait le problème de Notre-Dame-des-Landes, qu’il évacuerait  la ZAD » s’agace-t-il. Le sénateur du Nord concède que l’évacuation de la ZAD, si le projet devait être poursuivi, ne serait « pas sans péril » mais que « la République ne peut pas accepter qu’il ait une zone de non-droit. »

Les précautions du président de la République sur ce dossier ne sont pas étrangères à la présence de Nicolas Hulot, selon le sénateur. « Si le président de la République ne suit pas ces nombreuses décisions de justice et le référendum (…) on comprend bien qu’il y a un problème Nicolas Hulot » en conclut-il. Opposants et partisans considèrent que Notre-Dame-des-Landes est « un symbole. » Selon le sénateur du Nord, Notre-Dame-des-Landes pourrait devenir le « symbole que sur le territoire de la République il y a une zone de droit. »

Voir l'intégralité de l'interview : 

Invité : - Territoires d'infos (13/12/2017)
29:39

Partager cet article

Dans la même thématique

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le

4min

Politique

UE-Mercosur : vers un accord, contre l’avis de la France ?

Le sommet du Mercosur se tiendra ce samedi au Brésil, au cours duquel Ursula von der Leyen souhaiterait ratifier le traité commercial. Mais Emmanuel Macron a une nouvelle fois fait part de son opposition, annonçant qu’il souhaitait reporter l’examen du texte, le tout sur fond de mobilisation des agriculteurs.

Le