Catégorique, le sénateur du Nord estime qu’il « faut évacuer la ZAD (zone à défendre) » au plus vite. Les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes militent, eux, pour que ce projet ne voie jamais le jour. Un dossier épineux. Ce mercredi, trois médiateurs doivent remettre un rapport « impartial et neutre » à l’exécutif pour orienter une décision très attendue. L’exécutif devra donc trancher : démanteler la ZAD et mener à bien ce projet ou renoncer à la construction de l’aéroport. Emmanuel Macron a promis une « décision définitive » au plus tard en janvier.
Invité de Territoires d'Infos, Marc-Philippe Daubresse (LR) s’impatiente. « « Il y a eu X décisions de justice, il y a eu un référendum » et Emmanuel Macron « a dit fermement dans sa campagne qu’il réglerait le problème de Notre-Dame-des-Landes, qu’il évacuerait la ZAD » s’agace-t-il. Le sénateur du Nord concède que l’évacuation de la ZAD, si le projet devait être poursuivi, ne serait « pas sans péril » mais que « la République ne peut pas accepter qu’il ait une zone de non-droit. »
Les précautions du président de la République sur ce dossier ne sont pas étrangères à la présence de Nicolas Hulot, selon le sénateur. « Si le président de la République ne suit pas ces nombreuses décisions de justice et le référendum (…) on comprend bien qu’il y a un problème Nicolas Hulot » en conclut-il. Opposants et partisans considèrent que Notre-Dame-des-Landes est « un symbole. » Selon le sénateur du Nord, Notre-Dame-des-Landes pourrait devenir le « symbole que sur le territoire de la République il y a une zone de droit. »
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Invité : - Territoires d'infos (13/12/2017)