NDDL: le gouvernement « obsédé » par la mise en oeuvre de sa décision, selon Hulot
L'"obsession" du gouvernement est désormais de faire appliquer avec succès sa décision d'abandonner le projet d'aéroport de Notre...

NDDL: le gouvernement « obsédé » par la mise en oeuvre de sa décision, selon Hulot

L'"obsession" du gouvernement est désormais de faire appliquer avec succès sa décision d'abandonner le projet d'aéroport de Notre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'"obsession" du gouvernement est désormais de faire appliquer avec succès sa décision d'abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a dit jeudi le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot.

"La seule obsession que nous avons maintenant est de faire réussir une décision qui a été très difficile à prendre", a-t-il déclaré sur RTL, évoquant "une décision de sagesse et d'apaisement, et l'Histoire le montrera".

"C'est un soulagement parce qu'on va pouvoir passer à autre chose, tout en, je l'espère et nous nous y engageons parce qu'on se sent redevables vis-à-vis des élus du Grand Ouest, en faisant en sorte de répondre aux exigences des acteurs économiques et politiques du Grand Ouest".

Concernant l'occupation de la ZAD, "il faut qu'il y ait un geste rapide qui soit effectué - et j'ai confiance en cela: que les routes soient naturellement restituées à l'Etat".

"Il faut savoir arrêter un combat quand on pense qu'on l'a gagné", a-t-il souligné. "Créons les conditions pour que le retour à l'ordre public se fasse avec un maximum de précautions, mais le retour à l'ordre public il aura lieu".

L'occupation des lieux, "c'est une situation qui s'est installée pendant des années, on ne peut pas la régler comme ça, mais il va falloir de part et d'autre une bonne volonté et un certain nombre de signaux d'apaisement des deux bords", a-t-il prévenu.

Concernant son rôle dans la décision, il a rejeté l'hypothèse que son éventuel départ ait pu être mis dans la balance.

"Vous imaginez si j'avais fait peser cette menace ?", a-t-il dit. "Pas une seconde dans les heures que nous avons passées sur ce dossier, je n'ai fait valoir cette hypothèse, pas une fois. Cela n'aurait pas été à la hauteur de mes responsabilités".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

NDDL: le gouvernement « obsédé » par la mise en oeuvre de sa décision, selon Hulot
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

NDDL: le gouvernement « obsédé » par la mise en oeuvre de sa décision, selon Hulot
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le