NDDL: “les zadistes n’ont pas gagné”, selon Castaner

NDDL: “les zadistes n’ont pas gagné”, selon Castaner

Les zadistes "n’ont pas gagné" à Notre-Dame-des-Landes, a affirmé jeudi Christophe Castaner, délégué général de La République en...
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Les zadistes "n’ont pas gagné" à Notre-Dame-des-Landes, a affirmé jeudi Christophe Castaner, délégué général de La République en marche (LREM) soulignant que "deux décisions" ont été prises par le gouvernement, celle de renoncer à la construction d'un nouvel aéroport et d'évacuer la Zad.

"Il y a eu hier deux décisions, la première était d’abandonner ce projet qui était daté, qui était dépassé", a déclaré M. Castaner sur Europe 1. "Et la 2e décision qui a été prise hier (...) c'est l'évacuation de la Zad et donc il y aura l'évacuation de la Zad, les zadistes n’ont pas gagné".

"On aurait pu prendre une décision militaire, une décision d’autorité politique pour montrer que +oui on a de l'autorité, donc on évacue immédiatement+", mais "ce qui compte c’est le fond", a développé le secrétaire d'Etat en charge des Relations avec le Parlement. "Cet aéroport état-il bon ? Il n'était pas bon pour la France et y compris pour le territoire".

Interrogé sur une éventuelle compensation pour le groupe de BTP Vinci, qui avait été choisi pour construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, M. Castaner a confirmé qu'il y aurait "des discussions". "On va ouvrir la discussion immédiatement, elle s'est faite dès hier, on va discuter avec le groupe Vinci".

"Je rappelle que dans le contrat il y a la possibilité que le contrat soit rompu pour des causes exceptionnelles , on peut considérer que nous sommes dans ces causes là, il y a aura des discussions", a-t-il insisté.

Les rapporteurs de la médiation avaient estimé qu'un abandon du projet pourrait contraindre l'État à indemniser Vinci jusqu'à 350 millions d'euros. M. Castaner s'est dit "intimement convaincu" que cette somme sera inférieure.

"Comme il s’agit d’argent public on va tout faire pour que effectivement l'indemnisation corresponde aux engagements financiers de Vinci, et c'est légitime, mais que ça coûte le moins cher au contribuable", a-t-il ajouté.

Sur France Inter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a indiqué que ce chiffre de 350 millions était "erroné". "La discussion va s'engager avec Vinci", a-t-il de nouveau affirmé, comme il l'avait déjà fait mercredi. "L'Etat saura défendre ses intérêts comme il le fait toujours".

"Le patron de Vinci a dit hier qu'il était à la disposition du gouvernement et la ministre des Transports va le rencontrer très rapidement pour pouvoir engager cette discussion", a ajouté M. Griveaux.

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