Alors qu’arrive le budget 2025 au Sénat, le président de la commission des finances, le socialiste Claude Raynal, « pose sur la table » l’idée d’une surtaxe temporaire qui viserait les 20 % les plus riches. De quoi rapporter 3 milliards d’euros par an.
NDDL: nouvelles réactions politiques à l’évacuation de la ZAD
Par Public Sénat
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Voici de nouvelles réactions politiques à l'opération d'expulsion des occupants illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes entamée lundi matin tôt:
- Richard Ferrand, patron des députés LREM: "L'État de droit, rien que l’État de droit: l'opération en cours à cible uniquement les occupants illégaux. Soutien aux riverains qui subissent à nouveau des nuisances, et vœu de prompt rétablissement au gendarme blessé" (tweet)
- Rachid Temal, sénateur PS: "Le gouvernement avait annoncé cette évacuation, il faut maintenant la faire dans les meilleures conditions possibles, mais la question est aussi celle de l'après: que vont devenir ces terres ? Il y a un enjeu là d'aménagement du territoire. (...) Moi je suis aussi conscient du professionnalisme des forces de sécurité, ils font leur travail, les policiers, les gendarmes, et attendons de voir" (sur LCP)
- Sébastien Chenu, membre du bureau exécutif du Front national: "J'avais dit de façon un peu triviale qu'il fallait sortir les zadistes par les dreadlocks et commencer par cela. Il y a un problème de méthode avec ce gouvernement: il fallait commencer par évacuer la ZAD et ensuite annoncer la décision, le gouvernement a fait l'inverse, ce qui fait qu'on a une crispation. D'ailleurs il y a des ZAD plein le pays: Notre-Dame-des-Landes, un certain nombre de facs, des campements illicites de gens du voyage, un certain nombre de quartiers dans les banlieues, le pays est truffé de ZAD, de zones défendues par des voyous, des gens qui contestent l'autorité républicaine et qui mettent l'Etat en échec. Il est temps que ce gouvernement reprenne pied." (sur Franceinfo)
- NPA: "Le gouvernement a choisi l’affrontement sur tous les fronts. Alors que la grève des cheminots bat son plein, que dans les universités le mouvement contre la sélection s'élargit et se renforce... il décide l'évacuation par la force de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Défaire toute résistance est sa priorité. Il lui faut infliger des défaites à tous les mouvements sociaux, à tous les secteurs, à toutes les luttes. (...) L'expulsion des zadistes ne répond qu'à une urgence politique, une urgence de communication." (communiqué)