Jeudi, Donald Trump a annoncé la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, provoquant des réactions étrangères unanimement négatives. Emmanuel Macron a pointé « une erreur pour les intérêts de son pays et une faute pour l'avenir de notre planète ». Nicolas Bay préfère, lui, saluer la tenue d’ « un de ses engagements de campagne ». « Il a été élu notamment sur cette promesse-là. Je sais qu’en France ça vous choque qu’on puisse tenir ses promesses », a-t-il ajouté.
Bay sur le désengagement américain : "Je sais qu’en France ça vous choque qu’on puisse tenir ses promesses"
Le secrétaire national du Front national a également critiqué l’attitude du Président français, qui, après sa première allocution télévisée, s’est exprimé une seconde fois mais en anglais et aux Américains. « Make our planet great again » a-t-il lancé en référence au « Make America great again » de Donald Trump. « Il a quelque chose de choquant derrière l’attitude de Macron : il s’exprime en anglais depuis l‘Élysée pour s’adresser aux Américains », tient à souligner Nicolas Bay.
Nicolas Bay ne s’inquiète pas particulièrement des conséquences que cela pourrait avoir sur le climat, bien que les États-Unis soient le deuxième pollueur mondial : « On peut très bien défendre l’écologie dans un autre cadre juridique que celui de l’accord de Paris. » Et d’ajouter : « L’erreur de cet accord est de ne pas pointer la mondialisation sauvage. » En reprenant cette expression répétée maintes fois par Marine Le Pen lorsqu’elle aspirait à la présidence de la République, Nicolas Bay rappelle que le Front national est en campagne pour les législatives.