Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Alors que Marine Le Pen et François Fillon, visés par des affaires judiciaires, ont estimé qu’il devrait y avoir une trêve judiciaire pendant la campagne, Nicolas Dupont-Aignan, également candidat à la présidentielle, n’est pas de cet avis : « Quand il n’y pas d’action judiciaire on dit que la justice n’est pas indépendante, quand il y en a, certains s’en plaignent. A Debout la France, il n’y a pas de casserole. (…) Ce que j’aimerais c’est que la justice passe naturellement et qu’elle ne soit pas si longue. Parce que le problème judiciaire français, que ce soit pour le petit délinquant ou le délinquant en col blanc, c’est qu’on attend des années et que comme on attend des années, on ne sait jamais où l’on en est. Et ça profite aux gros ».
Pour le président de Debout la France, « Les hommes politiques qui ont des casseroles, ne devraient pas être candidats ».
Alors que TF1 a annoncé un débat télévisé à cinq candidats, le lundi 20 mars, Nicolas Dupont-Aignan, qui n’a pas été invité, ne décolère pas : « J’ai saisi le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel NDLR] qui se détermine demain. Si le CSA ne fait pas respecter la loi sur l’équité (…), je saisirai le Conseil d’Etat pour cette affaire (…) Dans la vie politique française, on ne veut pas qu’émergent des courants nouveaux. On ne veut pas que les Français aient le choix (…) J’appelle les Français a boycotté cette chaîne ».
Interrogé en direct du Salon de l’agriculture, Nicolas Dupont-Aignan ne se voit pas comme anti-Europe : « J’ai toujours défendu l’idée d’une Europe organisée qui respecte les peuples, qui protège les nations (…) Je ne suis pas contre l’Europe, je suis contre un système qui nous tue à petit feu ».
Et de poursuivre : « Ce qui est extravagant dans la situation d’aujourd’hui, c’est qu’on avait une politique qui marchait et que nos dirigeants, incapables et corrompus, ont détruit le cadre qui permettait aux agriculteurs de vivre (…) Ils obéissent à Bruxelles et ils n’ont plus le pouvoir en France (…) Les gouvernements français ont démissionné face à leurs partenaires et ont cédé. C'est-à-dire qu’on a détruit la politique agricole commune et on a abouti à la pire des solutions qui est un système dérégulé où l’on n’a même pas la protection que les éleveurs canadiens et américains ont le droit d’avoir ».
Le président de Debout la France veut réorganiser l’Europe et il l’a répété plusieurs fois : « Soit on refait une négociation et on restaure une vraie politique agricole commune (…) soit nos partenaires ne veulent pas et on s’en va ».
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