Par Julien Chabrout
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Nicolas Dupont-Aignan siègera bien au Parlement européen s’il est élu le 26 mai. Au moins une bonne partie de son mandat. Invité ce lundi 15 avril de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat, LCP, AFP et Le Figaro, la tête de liste de Debout la France (DLF) aux élections européennes s’est engagé à rester au Parlement européen « au moins jusqu’en 2022, et peut-être plus loin », c’est-à-dire jusqu’à la prochaine présidentielle.
Le député (DLF) et ancien maire de Yerres ne sera donc pas candidat à un nouveau mandat de maire de cette commune de l’Essonne. Un article paru dans Libération ce lundi assurait que Nicolas Dupont-Aignan serait candidat aux municipales de Yerres en 2020, comme à chaque fois depuis 1995. « Des doutes alimentés par des bas échos », selon le député souverainiste. « J’ai lu ça dans la presse, c’est complètement faux car la personne ne m’a même pas appelé », a-t-il déploré.
Le 4 avril, lors du débat entre les têtes de liste des européennes organisé sur France 2, Nicolas Dupont Aignan s’était engagé à siéger jusqu’à la fin de son mandat s’il était élu, soit jusqu’en 2024. Quelques jours plus tard, le 8 avril, il avait changé d’avis, n’excluant plus de quitter son mandat d’eurodéputé avant la fin. « Je me suis engagé à rester au maximum » du mandat, avait-il affirmé lors d’une conférence de presse. Il avait ajouté : « Après, ce qui se passera en 2022, libre à moi de juger selon les circonstances ».
Non-cumul des mandats oblige, en cas d’élection au Parlement européen, Nicolas Dupont-Aignan devra quitter son mandat de député national. Le souverainiste a estimé ce lundi qu’il « est bon qu’une personnalité française nationale s’investisse » dans cette campagne. « J’y vais car il y a une occasion historique de changer complètement le fonctionnement de l’Union européenne », a déclaré le député eurosceptique.
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