Nicolas Hulot appelle à un "sursaut" pour la planète, dans une tribune parue sur le site du Monde alors que l'humanité aura consommé mercredi la totalité des ressources que la Terre peut renouveler en un an, selon une ONG.
Mercredi marquera pour la Terre le "jour du dépassement": à partir de cette date, l’humanité vivra "à crédit" jusqu'au 31 décembre, d'après les calculs de l'ONG Global Footprint Network.
"Au rythme où nous vivons, il faudrait presque une planète de plus pour satisfaire nos besoins", souligne le ministre de la Transition écologique et solidaire, appelant à "préférer le sursaut au sursis".
"Au milieu de l’été, la publication de cet indicateur souligne que malgré notre prise de conscience collective de l’érosion de la biodiversité et du changement climatique, malgré une mobilisation sans précédent de la société, nous ne nous éloignons pas encore du pire", constate-t-il.
"Notre existence sur la planète Terre est fragile". En France, par exemple, "nous faisons face à une sécheresse inédite depuis plus de trente ans", relève-t-il.
Présentation du "jour du dépassement" qui symbolise le dépassement par l'humanité de la capacité de production de ressources de la Terre.
AFP
Nicolas Hulot voit cependant au moins cinq "profondes raisons d'espérer".
"La transition écologique est en train de faire ses preuves en économie. Jamais les prix des énergies renouvelables n’ont été aussi bas, laissant entrevoir un avenir sans énergies fossiles", note-t-il.
"Les constructeurs automobiles s’apprêtent à tripler l’offre de véhicules électriques d’ici à 2020" et "l’agriculture biologique décolle".
Il mentionne aussi la loi sur la biodiversité de 2016, y voyant "un puissant outil de mobilisation pour les territoires urbains et ruraux" français.
Le ministre estime par ailleurs que "les partenaires internationaux (de la France) sont dans la même dynamique". Il relève ainsi que "la consommation du charbon commence à stagner en Chine, bien avant les prévisions qui en fixaient la date à 2030" et que l'Allemagne "pourrait atteindre son objectif de consommation d’énergies renouvelables" dès cette année.
Selon Nicolas Hulot, "de nouveaux choix de société sont en train de naître sous nos yeux" mais ils supposent "une détermination politique implacable et irréversible", une "cohérence qui trop souvent a manqué" et "un impératif de solidarité".
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.
Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.
Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».
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