Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a la politique de la mer dans ses attributions tandis que son collègue de l'Agriculture Jacques Mézard supervisera la politique de la pêche, selon des décrets publiés jeudi au Journal Officiel.
Le ministre Hulot "prépare et met en œuvre la politique du gouvernement" dans les domaines du développement durable, de l'environnement, des technologies vertes, de la transition énergétique et de l'énergie, du climat, de la prévention des risques naturels et technologiques, de la sécurité industrielle, des transports et de leurs infrastructures, de l'équipement et de la mer, indique le décret relatif à ses attributions.
Le ministre de l'Agriculture Jacques Mézard, arrivant à l'Élysée pour participer à un Conseil des ministres, le 24 mai 2017
AFP
"Au titre de la mer, il exerce notamment les attributions relatives aux transports maritimes et à la marine marchande, à la plaisance et aux activités nautiques, aux ports, au littoral et au domaine public maritime, à la sécurité, à la navigation, à la formation et aux gens de mer", précise le décret. Ce sera également au ministre d'Etat de veiller "au développement durable en mer et sur le littoral".
Concernant la pêche, c'est en revanche le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation qui en aura la charge.
Jacques Mézard aura à définir et mettre en œuvre "la politique en matière de pêches maritimes, de produits de la mer et d'aquaculture, notamment en ce qui concerne la réglementation et le contrôle de ces activités et le financement des entreprises de la pêche et de l'aquaculture", précise le décret.
Les acteurs du monde maritime regroupés au sein du Cluster maritime français (CMF) avaient fait part la semaine dernière de leur "déception" en faisant remarquer que les mots "mer" et "pêche" avaient disparu des attributions ministérielles.
Alain Cadec (LR), président de la commission pêche du Parlement européen avait également déploré l'absence d'un ministre ou secrétaire d'Etat en charge des questions maritimes et de la pêche.
Le gouvernement de Bernard Cazeneuve comptait un secrétaire d'Etat en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, dépendant du ministère de l'Ecologie de Ségolène Royal.
Dimanche soir, dans le cadre de l’examen du budget 2026, les sénateurs ont adopté le nouveau statut du « bailleur privé », censé apporter une réponse à la crise du logement. Il prévoit un avantage fiscal pour les investissements dans les logements abordables.
Dimanche, lors de l’examen du budget, plusieurs amendements en provenance de la gauche, des écologistes et du centre ont été adoptés afin de renforcer le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture bio le faisant passer de 4 500 à 6 000 euros et en le prolongeant jusqu’en 2028.
Le Sénat s’est opposé à la suppression progressive des avantages fiscaux pour les carburants de première génération. Le gouvernement comptait récupérer près de 300 millions d’euros en 2026 et 700 millions à terme, mais la majorité sénatoriale a rejeté une mesure « funeste » pour le monde agricole.
Dans une optique de transition écologique et d’indépendance énergétique, face au gaz importé, la majorité sénatoriale a adopté, dans le cadre du budget, la convergence progressive des taxes sur le gaz et l’électricité. Les ménages se chauffant au gaz devront payer plus cher leur facture, quand ceux qui sont au « tout électrique » la verront baisser.