Nicolas Hulot, un inquiet qui s’assume

Nicolas Hulot, un inquiet qui s’assume

Dans une interview à France 2, dimanche soir, le chef de l’État confiait que son ministre de l’Écologie était « un inquiet » qui n’est « jamais satisfait. » Une analyse « bien vue » selon l’intéressé. Au micro de Public Sénat, Nicolas Hulot a précisé la manière dont il aborde ses nouvelles fonctions.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dimanche soir, Emmanuel Macron déclarait à Laurent Delahousse, sur France 2, que son ministre de la Transition écologique était « un inquiet » qui n’est « jamais satisfait. » « C'est pourquoi je l'ai choisi, j'ai besoin de gens qui vivent dans le creux de leur ventre la nécessité de changer, de prendre les décisions, d'aller les expliquer et de faire. Je ne veux pas des gens qui soient assis et contents d'être ministre » ajoutait-il.

Une analyse « bien vue » selon l’intéressé. Au micro de Public Sénat, Nicolas Hulot estime toutefois qu’il « faut arriver à dédramatiser les choses et à avoir un peu plus de sérénité. » Un conseil qu’il s’adresse à lui-même. Le ministre de la Transition écologique considère que « la difficulté dans l’engagement » qui est le sien vient du fait qu’il a « une conscience aiguë qu’on ne mesure pas les risques qu’on a devant nous. » Il explique que son expérience et « les choses » qu’il a vues « sur le terrain » l’ont conscientisé « sur le climat », « sur l’érosion de la bio diversité. » D’après lui, c’est peut-être cette expérience qui « nourrit une inquiétude. » Un sentiment qui est « évidemment associé à un espoir, sinon je ne serais pas là » conclut-il.  

Dans la même thématique

Nicolas Hulot, un inquiet qui s’assume
4min

Politique

Autonomie de la Corse : Catherine Vautrin évoque « un Congrès avant la fin de l’année 2025 »

Alors que le premier ministre avait simplement évoqué la reprise du « dialogue » avec les élus corses, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation va plus loin. Le processus qui doit mener à l’autonomie de la Corse dans la République va reprendre. « Au deuxième semestre 2025, il pourrait y avoir l’examen de ce texte » constitutionnel, affirme sur Public Sénat Catherine Vautrin.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
3min

Politique

Immigration : y aura-t-il bien deux textes de loi ?

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, verrait d’un bon œil l’examen de deux textes sur l’immigration, l’un sur la transposition du pacte asile et immigration et l’autre qui serait la reprise de la proposition de loi Buffet-Retailleau. Mais rien n’est arrêté. « Pour le moment », seule la transposition de la directive européenne est prévue de façon certaine dans les cartons du gouvernement.

Le