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Les sénateurs refusent la proposition du gouvernement de décaler la majoration des allocations allocations familiales à partir de l'âge de dix-huit ans. L’économie devait servir à financer le congé supplémentaire de naissance.
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Par Public Sénat
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L’ancien président Nicolas Sarkozy annonce mardi dans Le Parisien s'engager dans une campagne de lutte contre le cancer de l'enfant, une cause pour laquelle Emmanuel Macron devrait, selon lui, "s'impliquer personnellement".
L'ex-président, qui s'est retiré de la politique depuis sa défaite à la primaire de la droite de 2016, devient le parrain de la campagne Guérir le cancer de l'enfant au XXIe siècle, lancée par le père d'un petit garçon décédé il y a trois ans.
Cette campagne vise à récolter, d’ici à 2020, 10 millions d’euros qui seront versés à l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). "Il y a eu 400.000 nouveaux cas en 2017, et 150.000 décès. Cela nous concerne tous. Nous sommes au bord de découvertes fondamentales, alors il n’y a pas de temps à perdre", explique Nicolas Sarkozy.
"J’ai longtemps été réticent à m’engager publiquement, par crainte de mauvaises interprétations. Je ne voulais pas qu’on m’imagine dans un combat politique", a expliqué M. Sarkozy, soutenant que "la lutte contre le cancer n’est ni de droite ni de gauche". "Mes scrupules m’ont paru dérisoires, superflus par rapport à cet enjeu majeur", a-t-il précisé.
L’ancien chef d’Etat estime qu'Emmanuel Macron "doit s’impliquer personnellement" dans la cause du cancer, tout en précisant ne pas "donner de conseils" à l'actuel président, "qui fera les choix qui lui appartiennent". Et de conclure : "Mon engagement n’est ni politique ni partisan".
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